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 A demi moi...

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Lé@
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MessageSujet: A demi moi...   A demi moi... EmptyJeu 18 Juil 2013 - 20:00
Bonjour (ou bonsoir) ! Comme je l'avais promis à certaines personnes, je vais vous présenter mon roman intitulé : A demi moi ! Oui je sais, c'est un peu bizarre comme titre, mais vous comprendrez au fil de l'histoire ! C'est vrai que j'ai un peu traîné pour l'écrire parce que je l'aie commencée il y a deux ans... J'ai un peu honte de mettre ce roman parce que le style d'écriture est un peu bébé... Je vous souhaite tout de même une bonne lecture !


A demi moi …

Prologue :

L’été touche à sa fin et laisse place à l’aurore de l’automne.
Une jeune fille se promène dans les rues de Paris. Elle a seize ans et se nome Lauren Karter. Emerveillée par cette magnifique capitale, elle ne regrette pas d’avoir quitté New-York ! Bien sur, faire parti d’un nouveau lycée sera une autre paire de manches mais pour l’instant elle se contente d’admirer la ville qui resplendit devant elle.

1/Premières journées :

Après avoir découvert Paris en long, en large et en travers, je rentrais chez moi n’ayant presque plus de force pour faire un pas de plus. Brusquement, je claquais la porte d’entrée : signe d’épuisement.
 -   Lauren ! C’est toi ? demanda ma mère.
 -  Oui c’est moi qui veux-tu que se soit d’autre ? Répondis-je simplement.
Je montais dans ma nouvelle chambre ravie de l’architecture de la maison. Quand je vis cette pièce, je crus halluciner : elle était peinte en bleu azur et le plafond était blanc nacré. En un mot, c’était tout simplement « magnifique »…
La soirée se passa parfaitement bien et je n’eus pas de mal à sombrer dans un profond sommeil : le décalage horaire m’avait énormément fatiguée.
Le lendemain matin ma mère me réveilla brusquement :
- Debout Lauren c’est ton premier jour de cours !
- Oui maman mais ça ne serait pas trop tôt pour me réveiller ?
- Non, absolument pas ! Eh, oh, Lauren, nous ne sommes plus à New-York maintenant ; ce ne sont plus les mêmes horaires ok ?
- OK …
- Bon, ton petit déjeuner est prêt. Bonne journée !
Une fois bien réveillée, je descendis prendre ma douche et déguster mon déjeuner.
Après m’être vêtue d’un simple jean et d’une chemise mauve je courus prendre mon sac de cours et filais en deux temps trois mouvements.

Enfin arrivée au lycée, je distinguais que les élèves ne portaient pas d’uniforme et que je n’étais visiblement pas la seule à être nouvelle .Je jetais un œil sur ma liste de classe et apparemment mon premier cours allait se dérouler avec un certaine Mme Cobie ; prof de chimie.
Les cours de ce matin se passèrent heureusement bien car malgré le fait que j’étais Américaine, j’avais pris des cours particuliers en français : donc je me débrouillais pas trop mal. La matinée se déroula assez bien, enfin... mieux que ce que j’avais pu imaginer.  

Au moment du repas, je scrutais la cantine qui n’était  guère plus grande que mon ancienne cafétéria...
Je remarquais aussi que les plats n’étaient pas servis par les cuisiniers en personne mais qu’au contraire, c’était les lycéens que se servaient eux même. J’étais à peu prêt contente de tous ces changements. Il fallait avouer que ça ne m’apportais que du bien. Après tout, ces petites modifications n’étaient pas si mal.

Je me retournais pour chercher une place du regard quand je remarquais une élève qui s’approchait vers moi en me faisant de grands signes :
- Tu es bien Lauren ? me demanda-t-elle.
Je vis que c’était une de mes camarades de cours.
- Oui c’est bien moi. Tu veux quelque chose en particulier ? lui demandais-je ravie d’avoir de la compagnie.
- Et bien non, je voulais juste faire ta connaissance. Moi c’est Liselle une de tes camarades de chimie ; je pense que tu m’as déjà vue mais je tenais à faire les présentations !
En effet, je l’avais déjà remarquée. Il faut dire qu’elle était difficile à rater...  
- Enchantée, je me souviens de toi tu étais même à côté d’un gars aux cheveux bruns c’est bien ça ?
- Oui c’est mon petit copain Benjamin ! Ah bah justement le voilà.
Elle se mit sur la pointe des pieds pour appeler se dernier.
- Eh Benji, tu viens ? Je te présente Lauren tu te souviens d’elle ? Tu sais celle de la chimie ! elle dit ces mots avec tellement d’excitation que c’en devint même gênant.
- Ah oui ça y est ! Je me souviens de toi. T’’es nouvelle dans le coin ?
Cette question me surpris car il savait évidemment la réponse.
- Oui  totalement, je suis Américaine … I’m from New-York ! je dis cela avec humour mais au fond de moi, je savais pertinemment que j’étais ridicule.
-  C’est sur tu viens d’assez loin...  Mais pour quelle raison tu es venue habiter ici ?
Apparemment, son interrogation était sincère.
   -    Ma famille a emménagé ici car ma mère a été mutée ici pour enseigner la médecine. Mais, je crois qu’on va rester y habiter une fois que son contrat sera terminé : il faut dire que cette ville est magnifique et que ça change des grattes ciels, dis-je sur un ton nostalgique.
- Oh, je te comprends, dis soudain Liselle comme si je vivais quelque chose d’affreux et que je ne m’en remettrais pas.
- Bon ; je dois partir j’ai mon cours de géographie. A plus tard…
Quand je fus en géo, le prof, Mr Ducroissaux m’interrogea sur le climat et les conditions de vies à New-York. Je répondis simplement à ses questions, mais les autres paraissaient étonnés que je vienne de si loin...
J’eus même droit à des séries d’interrogations qui me paraissaient interminables du genre : tu connais Johnny Depp ? Emma Watson ? Es-tu déjà partie à Los Angeles ?
Enfin des questions de dingue quoi !

Au cours suivant, celui de maths, je découvris Benjamin à mes côtés :
- Salut ! Je ne pensais pas te retrouver ici, en maths...
- Moi non plus. Où est Liselle, elle n’est pas avec toi ? lui demandais-je intriguée.
- Liselle ? Elle est en permanence.
- Ah d’accord..., lui dis-je un peu déçue.
Nous discutâmes pendant tout le cours de maths et celui de sciences naturelles. A fin des cours je rentrais chez moi satisfaite de ma journée, après tout je m’étais fais deux bons amis !

Le lendemain, tout se passa de la même manière quoi que ; pas exactement : Liselle était clouée au lit et Benji avait séché les cours pour passer du temps auprès d’elle...
Je me sentis seule mais les cours se passèrent de la même manière.
Le soir, après les cours, ma mère et mon père n’étant pas rentrés ; je fis la cuisine à contre cœur…Plus tard dans la soirée quand mes parent furent enfin rentrés, j’eus juste le temps de mettre la table et finir les tacos qui sont prévus pour le dîner.
- Salut Lauren ! Qu’as-tu préparé de bon pour ce soir ? demanda mon père d’un air affamé.
- Je prépare des tacos.Ca te plait ?
- Oui bien sur que ça nous plait chérie ! Quelle question… ,dit ma mère comme si c’était une évidence.
- Maman, c’est à papa que je me suis adressé ! Pffffff…
- Bon on les mange ces tacos ? Moi je meurs de faim !!
Nous mangeâmes les tacos avec appétit et je remarquais que pour cette fois ma cuisine n’avait pas été loupée… A dix heures, j’allumais la télévision qui dominait au moins la moins la moitié de mon mur. A force de regarder les jeux télévisés, je me rendis conte qu’il était déjà minuit. La nuit se passa relativement bien si ce n’est le fait que je suis tombée de mon lit trois fois de suite ! Le lendemain matin je m’aperçue qu’à force de tombée de mon lit une énorme bosse sortait de mon front. Bien sur ce nouveau détail n’échappa pas au regard de mes parents !
- Lauren ? Mais qu’est-ce qu’il c’est passé, tu es tombée sur la tête ?
- C’est exactement ce qui c’est produit. Trois fois de suite ; cette nuit même !
- Tu n’as pas trop mal ?
- Non, il y a pire …
- Tu veux de l’arnica ? Peut-être que ça passera plus vite.
- Non merci je dois me préparer. A ce soir, ah oui et je ferais la cuisine pas la peine de préparer à l’avance ok ?
- Oui !! dit mon père l’air de dire « dépêche-toi sinon ça va me saouler ! »
Je partis me préparer sans mot dire et filais directement comme si la maison était déserte. Quand je fus arrivée au lycée, je vis que ni Liselle, ni Benjamin pointant le bout de leur nez ; dommage que je n’eus pas leur numéro de téléphone… La journée se passa aussi bien que les précédentes mais je me sentis évidemment seule. Sur le chemin du retour, une voix m’interpella.
- Eh, tu es Lauren Karter c’est ça ?
- Oui c’est moi. Qu’est-ce qu’il ce passe ?
- Rien ne t’inquiète pas… Je suis Marylou, je suis avec toi en français.
- Euhhh … , en fait je ne la reconnaissais pas du tout !
- Ce n’est pas grave si tu ne te souviens pas de moi… Je t’ais vue l’autre jour avec Liselle elle est sympa non ?
- Oui très. Bon je dois y aller, on se verra une autre fois peut-être !
- D’accord pas de problème.
- Ravie d’avoir fait ta connaissance ! A plus …
Quand je fus plantée devant ma porte d’entrée, je me rendis conte que j’avais perdue mes clés ! Je fouillais dans mon sac pour appeler mon père.
- Allô ?
- Papa ? C’est moi, je tenais juste à te dire que j’ai perdue mes clés …
- Génial… Mais enfin Lauren quand vas-tu savoir gérer tes affaires ? Tu imagines, comment tu vas faire maintenant ?...
- Bah … Euhhhh… Justement je me demandais si tu ne pourrais pas passer chez le serrurier après le boulot ? Au pire je fais mes devoirs dehors en attendant ?
- Ok ! Je te referais faire tes clés et un double aussi on ne sait jamais …
- Merci papa à ce soir.
- …
Le fait que mon père m’ait raccroché au nez, n’annonçait rien de bon au niveau de l’ambiance de la soirée ! Enfin bref, j’ai des devoirs à faire et c’est ma priorité. Une heure plus tard, mon père arriva enfin… Il commençait à faire froid depuis une demi-heure et le soleil c’était couché dans ces alentours. Mon père me passa un savon que je ne suis pas prête d’oublier.
- Ah salut papa …
- Tiens ! Ton nouveau trousseau de clés. Ah oui, voilà le double …
- Merci encore et désolée de t’avoir déranger mais c’était urgent et …
- Stop !! Ne dit plus rien jusqu’au repas c’est bien clair ?
- OK…
- Et tes devoirs, c’est bon ?
Je ne répondis pas, j’étais trop énervée à l’idée de me faire autant gronder pour si peut mais je parie que le discours de ma mère sera encore plus barbant !
Tout ça pour des clés … Après tout ce n’était aussi grave que ça ? A l’heure du dîner, je ne descendis pas. Tout cela m’avait bien trop contrarié. Apparemment, cela ne gêna pas mes parents qui ne m’avaient pas appelé. Finalement, j’avais échappé au discours «barbant » de ma mère… Au bout d’une heure, vu que je commençais à ne plus savoir quoi faire, je fis le reste de mes devoirs qui me restait. Aux alentours de onze heures je fus prise d’une profonde fatigue, d’ailleurs, je n’aie pas tardé  à m’endormir sur ma leçon de français. A six heurs du matin, le soleil levant, je descendis engloutir mon petit déjeuner vu que la veille je n’avais rien avalé. Dès que j’eus fini, je filais m’habiller et réviser les leçons que je n’avais eu le temps de réviser hier soir. Après avoir tout mis au point, j’aperçue mon père qui était sur le point de partir au travail. Je descendis à toute vitesse et me précipita vers lui.
- Bonjour papa est-ce que tu pourrais me conduire jusqu’au lycée ?
- Pas de souci !
- J’ai révisé toutes mes leçons.
- …
- Toutes mes leçons de a à z
- Très bien. Tu as des interros ?
- Oui, quatre. En maths, français, histoire et chimie …
Le silence régna tout le long du trajet.
Quand le trajet fus fini, je rejoignis mes amis sans mot dire…
C’est avec plaisir que je vis Liselle et Benji enfin de retour !

2/La dispute :

Je me retournais pour saluer mon père mais celui-ci était déjà partit. Alors je me dirigeai vers mes amis.
- Salut Liselle ! Comment tu vas ?
- Et bien disons que j’ai retrouvé mes forces …
- Tant mieux ! Où est Benjamin ? Il était là il y a pas cinq minutes.
- Benji, il est parti.
- Où ?
- Au cours d’histoire.
- Ok.
Nous partîmes en chimie joyeusement, ainsi qu’en géo et en maths puis nous allâmes au réfectoire en compagnie de Marylou et de Benjamin. Le repas se déroula silencieusement puis il fut suivit du cours de biologie et d’histoire. Ces deux cours enfin terminés, je partis du lycée avec Marylou et Liselle. Nous allâmes manger des glaces puis nous partîmes au cinéma qui projetait justement  un film d’horreur. Une fois que le film fut finit, nous partîmes chacune de nôtre côté. Quand je fus rentrée dans ma villa, à ma grande stupéfaction, mes parents étaient déjà rentrés du boulot ! Oups, je n’avais pas remarqué qu’il était huit heures passé… Cette fois je n’échapperais pas au discours de ma mère.
- Et bien Lauren ! T u aurais  pu prévenir que tu ne serais pas à l’heure pour le dîner !
- Oui mais … , je n’eus pas le temps de finir ma phrase car mon père me coupa derechef .
- Il n’y a pas de mais qui tienne ! Nous avons eu peur pour toi ! Ta mère a raison, tu aurais dû nous prévenir un point c’est tout … Monte dans chambre !
- Je t’apporterais ton repas, dit ma mère comme si elle m’encourageait à monter.
- !... , je fus si énervée qu’elle ne m’aie pas défendue que je ne trouvais pas les mots pour répondre . Je montais donc dans ma chambre sans mot dire …
Quelques minutes plus tard, ma mère m’apporta mon repas. Elle paraissait indifférente à ce qui venait de se produire ; cela m’énerva de plus belle ! Elle qui d’habitude, prenais sans hésiter ma défense… Je ne la comprenais pas ; mais pas du tout ! Bon, je m’efforçais à paraître détendue mais je crois que mon petit jeu n’était guère convainquant vu la tête de ma mère qui me fixait d’un air distrait. Après quelques secondes se réflexion, je m’aperçus qu’elle avait posé le plateau de nourriture sur mon bureau et qu’elle était partie de ma chambre depuis un bon bout de temps : tout cela est vraiment pathétique … Tout à coup, une faim de loup s’empara de mon estomac ; je jetai donc un coup d’œil au plateau et visiblement, pour moi ça sera carottes persillées, un yaourt et une pomme. D’un seul coup je n’avais plus très faim… Même si ce repas n’avait pas été l’un des plus copieux, je finis par le terminer. Une fois mon repas terminé, je descendis poser mon plateau dans la cuisine. Apparemment, mes parents étaient déjà couchés ; Quelle heure était-il ? Je n’avait pas vu le temps passé ? Peut importe, je n’étais pas fatiguée pour autant. Subitement, le plateau me glissa des mains et évidemment, tout ne se passa pas comme je l’aurais voulu… D’un seul coup, ma mère ouvrit la porte de chambre et cria dessus comme elle ne l’avait jamais fait.
- Mais en fin Lauren tu ne pourrais pas être plus discrète ?!!
- Excuse-moi maman le plateau m’a glisser des mains… Je… Je ne l’aie pas fait exprès…
- Peut-être mais ce n’est pas une raison pour répondre à ta mère sur ce ton !! aboya mon père qui visiblement ne c’était pas remit de l’incident de tout à l’heure.
- Tu insinues que je lui aie parlé comme tu viens de le faire avec moi ?
- … De toute manière tu n’as pas à nous répondre comme tu le fait ! N’est-ce pas Ashley ? dit soudain mon père d’un ton nettement plus calme : comme à chaque fois qu’il parle à ma mère. Ahh… S’il pouvait s’adresser à moi comme il lui parle à elle … Mais bon, je peux toujours rêver !
- Très bien ! Dans ce cas je ne vous répondrais plus du tout !! c’est de ce pas que montait dans ma chambre. Je tentais de trouver une solution pour me calmer mais en vain ! Il fallait que je prenne l’air ! Pour combien de temps ? Une semaine ? Non ; mes parents seraient fous d’inquiétude… Quelques jours, mais combien ? Trois jours ? Oui ! C’est ce qu’il me fallait ; trois jours de répit ! Je me dépêchai de préparer ma valise. Mais où pourrais-je aller ? Chez Marylou ? Non, c’est une copine mais je la connais à peine. Chez Liselle ? Oui, il faudra déjà la convaincre de me loger trois jours mais il faut absolument que je tente le coup ! Ma valise enfin complète, je pensais un instant à la réaction de mes parents une fois de retour à la maison. Bien sur je ne serais pas accueillit comme une princesse, mais cela nous aura détendue tout les trois…
Planter devant chez Liselle, je n’osais pas lui demander de me loger ! Après tout, trois jours c’est beaucoup… Je ne savais que faire ; perdue au plus profond  de mes pensées, seule au cœur de Paris, je me mis à pleurer comme une gamine de six ans… Au bout d’un certain temps, la porte d’entrée s’ouvrit.
- Liselle ?
- Non, je suis sa mère. Mais qui a-t-il ?
- Je suis Lauren.
- Ah oui Liselle m’a beaucoup parlé de toi ! Alors que veux-tu ?
- Je sais que c’est déplacé mais…euh… Pourriez-vous me loger durant trois jours… ?
Elle n’eue pas le temps de répondre car je la coupai derechef.
- Promis, enfin si vous dites oui ; j’irais seule au lycée, je ne dérangerais pas et …
Elle aussi me coupa aussitôt.
- C’est d’accord !
Je ne su pas la remercier assez donc elle dû se contenter d’un sourire respectueux, j’avais un peu honte de moi … Après remerciements, elle m’apporta une boîte des mouchoirs pour essuié mes larmes qui étaient composées de tristesse et à la foi de joie. Voyant que j’étais épuisé, elle m’accompagna jusqu’à la chambre de Liselle. Au début celle-ci fut étonnée de me voir mais une fois que tout lui fut expliqué ; elle m’accueilli avec dévouement. Une fois que mon lit fut en place, je me jetais dedans et Liselle ne chercha pas d’explication. Je me blottis dans les draps ; à présent je pouvais reposer ma conscience ! Suite à une bonne nuit de sommeil, je descendis voir Liselle. Celle-ci fit mon petit déjeuner. Je dégustais silencieusement quand tout à coup Liselle commença à me parler :
- Tu n’as pas peur de rentrer chez toi ? dit-elle sur un ton inquiet.
- Pas vraiment. Dis-je comme si cela m’était complètement égal.
- A ta place je ne dirais pas ça ! Tu sais à l’heure qu’il est, tes parents sont surement inquiets !
- Peut-être mais pour l’instant je veux ni les voir ni leur parler !! aboyais-je.
- Ok…
- Désolée, je ne voulais pas réagir comme ça…
- C’est rien. Dit-elle simplement.
Après ça, je mis du temps à rentamer la discussion. Je voulais marcher. Il le fallait car je voulais me détendre ; ne plus répondre à Liselle comme je venais de le faire il y a environ dix minutes ! Je ne pouvais agir comme ça une fois de plus. Je me dirigeais vers la chambre de Liselle. Je lui dis que je sortais ; que j’allais marcher un petit moment. Elle ne répondit pas mais elle souhaitait tout de même venir avec moi. Au bout d’une demi-heure de marche elle me proposa de faire les boutiques. J’acquiesçais. De toute manière que pouvais-t-on faire d’autre ? Nous allions donc squatter les magasins de la ville en essayant de ne pas passer devant chez moi… A la fin de nôtre matinée shopping, nous sommes rentrées les jambes en flanelle mais pour une fois je ne rentrais pas bredouille. J’avais acheté : une robe en satin jaune, un jean blanc, un chapeau de paille, une jupe en jean, deux paires de collants fins, des bottes en cuir et un bonnet. Cela m’avait vraiment changé les idées ! Le lendemain matin la maman de Liselle nous informa que le lycée était fermé suite à une coupure d’électricité. Liselle en profita pour inviter Benjamin chez elle. Je passais donc l’après-midi en présence de Liselle et Benji. Finalement la journée se passa mieux que je l’aurais imaginée ! Le lendemain, ma journée ne se passa pas au lycée : j’ai décidé de sécher les cours… Après tout c’est la première fois donc normalement je ne serais pas punie ! Ohhh ! Et puis une fois ; ce n’est pas si grave… De toute façon j’avais déjà fait mon programme donc personne n’a le droit de m’empêcher de l’appliquer !! Bon, revenons à nos moutons ; qu’avais-je prévu ? Ah oui ; marcher, dormir, manger, marcher, dormir et …
… aller en boîte nuit !! Je suis assez satisfaite de mon programme. Il y avait juste un petit détail à régler ; comment allais-je m’habiller pour la soirée ? Je sais, ma nouvelle robe en satin. Mais il me fallait des chaussures assorties ! Tout simplement au lieu de marcher j’irais faire les boutiques. Après m’être remémoré mon programme, je partis faire les magasins. Plantée devant les Galeries Lafayette, j’aperçue ma mère qui était au rayon sous vêtements. Je ne pouvais entrer, sinon ça serais l’humiliation totale ! Après réfection, je pensais que je n’allais pas me priver pour ma mère… Mais qu’allais-je faire si elle me découvrait ici ? La pression s’empara de moi en un si peut de temps qu’une boule se forma dans mon estomac. Tans pis, j’y vais. J’essayais de me frayer un chemin ; ouf… Elle ne m’a pas remarqué, en tout cas ça valait mieux pour moi. D’une traite je filais vers le rayon chaussures. C’est là que je les aies vues ! C’est celle-là qu’il me faut : des escarpins blancs vernis. Je les essayais ; elles sont piles à ma taille ! Je scrutai les alentours pour voir si ma mère était partie. C’est bon je peux aller à la caisse… Au moment du paiement la caissière me dévisagea comme pour dire « Tu ne devrais pas être en cours ? » en tout cas c’est l’impression qu’elle donnait. Le plus important c’est que j’avais mes chaussures. Une fois rentrée chez Liselle, je me mis sur le canapé et écoutais la musique d’un certain Debussy. La douce mélodie m’aida à m’endormir… Au bout de deux heures, je fus réveillé par Liselle.
- Lauren, depuis quand tu écoutes de la musique classique ?
- Et bien… Depuis deux heures exactement. je répondis un peu gênée d’avoir fait tourné le CD en boucle depuis deux heures.
Elle partie sans rien dire. Je me levais d’un coup pour la rattraper.
Peut-être m’en voulais-t-elle ; mais pourquoi ? Je m’imposais trop ? Je faisais trop comme chez moi ? Bref ; je ne savais pas et je voulais avoir des explications. Je l’appelais deux fois ; elle ne se retourna pas …
- Liselle ! Qu’est-ce que j’ai fait pour que tu ne me parle plus ?
Elle se tourna vers moi mais ne répondis pas à ma question. Elle partit aussitôt. Qu’elle soit en colère c’est une chose ; mais qu’elle ne me réponde pas s’en est une autre et si elle continuait comme ça j’allais m’énerver mais je ne voulais pas donc il fallait qu’elle me réponde… Cette fois je dois vraiment insister !
- Liselle ! Je ne peux pas savoir se qu’il se passe si tu ne me le dit pas et puis si c’est parce que le CD est usé c’est vraiment stupide !
- Ce n’est pas pour ça ! Enfin si en partie mais tu fais comme chez toi… On t’a hébergée Lauren, tu ne vis pas chez nous !! Et puis tu t’es un peu invitée ; moi ça ne me gênais pas au début,  mais le pire c’est ton changement d’humeur : c’est hyper irrégulier !
- Ok je veux bien comprendre ; mais je traverse une mauvaise passe en ce moment… Alors ne me critique pas ok ?
- Ok … Tu sais je ne voulais pas te blesser.
- Ce n’est pas grave. On fait la paix ?
- Pas de souci !!
C’est ainsi que tout allait mieux enfin presque il ne restait plus que le détail avec mes parents mais pour le moment je ne pensais plus qu’a la soirée !
« Six heures plus tard »
Enfin, le moment de la soirée arriva ! Finalement je ne serais pas seule ; Marylou se joindra à moi tandis que Liselle, elle, ne sera pas de la partie. Benjamin l’a emmenée à une séance de cinéma. Et bien maintenant que nous y sommes il ne reste plus qu’à prier pour que la soirée se passe à merveille… Oh ; et puis pourquoi elle se passerait mal ? Quand je fus arrivée, j’aperçue Marylou qui me faisait de grand gestes. Je me dirigeais vers elle quand tout d’un coup, je fus renversée par un jeune homme. Ma première réaction fut de regarder ma robe et mes chaussures.
- Ca va tu n’as rien ?
- Non tout va bien …
- Vraiment désolé. Moi c’est Luc ! Tu ne serais pas Lauren ?
- Si, si c’est moi. On se connaît ?
- Je suis avec toi en géo, en français et en biologie.
- Ah ok ! Bon je te laisse Marylou m’attend.
- Attends je te donne mon numéro de téléphone. C’est quoi le tien ?
- Tiens.
Je lui donnais mon numéro sur un bout de papier que je venais de trouver par terre, il me donna son stylo pour écrire et c’est ainsi que mon numéro fut inscrit dans le portable d’un garçon super mignon ! Heureusement, la soirée se déroula très bien… Au bout d’une heure de danse, une soif terrible s’empara de moi. Je me dirigeais donc vers le bar. Visiblement j’avais l’embarra du choix : il y avait des cocas cola, du panacher, de l’oasis, de l’orangina, des alcools de toutes sortes… Finalement je pris un verre d’eau avec une rondelle de citron. Après mettre désaltérée, je retournais sur la piste de danse. De toutes les soirées, celle-là fut une des meilleures ! Je ne regrettais pas d’avoir pris cette décision ! Trois heures plus tard, Liselle et Benjamin vinrent danser eux aussi. Nous nous amusâmes pendant de longues heures. Un quart d’heure après, je voulus prendre l’air. Je sortais donc de la salle. Je m’assis sur le trottoir le plus proche. Soudain, j’entendis des cris de détresse. Je cherchais de tous les côtés mais je ne vis rien ; je dû rêver… Tout d’un coup, les cris reprirent de plus belle ; j’écoutais, à présent plus attentive. Les cris s’arrêtaient pendant quelques instants ; ils reprirent cinq minutes après. C’était les miaulements d’un chaton. Il était sur la route, il ne bougeait pas. Mais pourquoi ? Je m’approchais et vis qu’il était grièvement blessé ! Brusquement, je vis une voiture approcher. Si je ne le sortais pas de la route il allait mourir. Subitement, j’eus une poussée d’adrénaline. Je courus sur la route ne pensent à rien d’autre qu’au chaton. J’eus juste le temps de le prendre dans mes bras. Retournant au point de départ, je faillis trébucher. Le chaton affolé, se débattis de toutes ses forces. Ne voulant pas qu’il se blesse une fois de plus, je le retenais aussi fort que je pouvais. D’un seul coup il se retourna et me griffa le poignet. J’eus si mal que je le lâchais aussitôt. Je ne réussis pas à pleurer tellement j’avais mal. Finalement la soirée ne fut pas la meilleure ! Je posais ma main sur la plaie ; le sang coulait abondement… Je voulais appeler à l’aide mais je réussis pas… La douleur me paralysait ; j’avais froid, j’avais peur, je voulais partir et rester à la fois. Je ne ressentais plus rien. Brusquement, une pluie glacée se mis à tomber. Ah, il ne manquait plus que ça ! Le vent du nord s’installa à son tour. J’étais tétanisée par le froid. N’ayant plus de forces, je m’évanouis. Luc qui rentrais justement chez lui, me pris dans ses bras et me posa des tas de questions pour me tenir éveillée. J’étais incapable d’y répondre… Je n’arrivais plus à respirer normalement. Inquiet, Luc m’emmena d’urgence à l’hôpital. Je voulais lui dire qu’il ne devait pas se faire de souci mais je n’y arrivais pas ! Je ne voulais pas qu’il s’inquiète à ce point. Je devais lutter pour paraître de mieux en mieux. Malheureusement, à force de lutter, je reperdis connaissance… Tout ça pour avoir sauver un chaton ! C’était vraiment injuste…

3/Complications :

Deux heures après je repris connaissance. A ce moment là, je vis mes parents qui me regardaient surpris. Luc, Liselle, Marylou et Benjamin étaient eux aussi à mes côtés. Quand l’infirmière entra dans la pièce, je commençais à lui poser des tonnes de questions.
- Excusez-moi ! J’ai quelque chose de grave ?
- Non, tu as perdue beaucoup de sang mais rien de très sérieux.
- … Mais je n’aie pas besoin de perfusion ?
- Non pas du tout… Mais en revanche tu dois rester durant deux jours.
Je ne dis rien d’autre ; tant que je n’avais rien de grave. A ma grande surprise, mes parents et mes amis ne me demandèrent aucune explication. Instinctivement, je me tournais vers Luc.
- Pourquoi ils ne me demandent pas se qu’il s’est passé ?
- Disons que je leur est tout dit.
- Ok, merci beaucoup. Enfin un accident qui ne m’obligera pas à tout énumérer …
Mes parents attendirent que les autres soit partis pour en savoir plus. Apparemment je devais leur expliquer en détails. Quand ils furent au courent de tout, ils me demandèrent ce que j’avais fait durant ma fugue ; ils me dirent aussi de ne plus sécher les cours. Après ça, ils ne dirent rien d’autre. Je fus seule toute la soirée.

« Le lendemain »
Aux alentours de dix heures, Luc vain me rendre visite pendant un long moment. Il m’avait même apporté des fleurs ; il dit que ça fait guérir ! Il me raconta plein d’histoires drôles et il m’offrit même une glace que je fis tomber sur ma couette. En résumé, ma matinée fut géniale ! En début d’après-midi, l’infirmière me fit suivre des tests médicaux suivis d’un questionnaire sur ma douleur au niveau de la blessure. Je lui répondis que le mal s’estompait peu à peu. Je consacrais le reste de ma journée à lire les brochures de l’hôpital. Que pouvais-je faire d’autre ? En fin de journée, une auxiliaire de vie vain m’enlever mes pansements de la veille. Elle me fit prendre ma douche et m’apporta mon dîner : pâtes au bouillon et une mandarine. Le lendemain matin, je fis la grâce matinée. L’auxiliaire de vie vain une fois de plus m’ôter mes pansements et elle me donna une lettre de mes grands-parents.
« Lauren,

Ta mère nous a appris la nouvelle. Nous espérons que tu iras mieux le plus vite possible ! Sinon, as-tu des amis ? Comment se passe le lycée ? A quoi ressemble ta nouvelle demeure ?


Gros bisous Papy et Mamie. »

Je n’avais guère envie de répondre. Je connais mes grands-parents, si je leur réponds, les lettres ne se finiront plus !! Bon, je m’efforçais de penser à autre chose. Plus tard, dans l’après-midi, Luc et Marylou vinrent me rendre visite. Elle m’offrit deux boîtes de chocolat et lui, m’apporta les vieux magazines de sa mère. Je fus heureuse d’avoir de la compagnie : sinon mes jours vireraient à la déprime… Quelques instants plus tard, mon père arriva avec ma robe en satin et mes escarpins.
- Tiens, je les ai lavés. Comme ça tu les porteras quand tu seras de retour à la maison.
- D’accord. Merci.
- Bon, j’y vais. Je dois aller travailler à plus tard.
La fin d’après-midi se déroula en présence de Luc ; Luc seulement. Cela ne me gêna pas…
Le lendemain matin, fus consacrer à renter chez moi.

« Cinq jours plus tard »
A sept heures du matin, je fus réveillée par les rayons du soleil qui  faisaient leur apparition. Je descendis prendre mon petit déjeuner ; mes parents n’étant pas là, donc,  je me resservis trois fois. Mon petit déjeuner enfin fini, j’allais dans la salle de bain prendre ma douche quand à ma grande surprise …

- Ahhhhhhh !!!! Mais qu’est-ce qui m’arrive ? Au secours ! c’est avec horreur que je découvris des oreilles de chat ; là, sur ma tête ! Je faillis m’évanouir. Non, je sais je vais mettre mon nouveau bonnet. Comme ça personne ne verra rien… Mais comment cela était-il possible ? Des oreilles de chat sur une humaine. Je jetais un œil sur ma blessure ; non elle avait déjà cicatrisé. Alors peut-être que le chaton que j’avais sauvé était malade ? Je n’y comprenais rien mais absolument rien… Je filais dans ma chambre. Je devais m’habiller et trouver mon bonnet. Quand je fus arrivée au lycée, personne ne vis rien. Même pas mes amis ; il faut dire que nous sommes en novembre et que le froid approche, donc, logiquement, les gens commencent à mettre un bonnet.
C’est au moment des cours que j’eus le plus peur : si un professeur me demandais de l’enlever, qu’allais-je faire ? Je priais donc pour ne pas avoir à l’enlever. A l’heure du déjeuner, Luc me demanda pourquoi je gardais mon bonnet quand nous étions dans des salles. Je mis du temps à trouver une réponse à sa question. Je lui dis que je ne voulais pas m’embêter à l’enlever pour le remettre après ; apparemment, cette explication lui suffit. Après tout je ne pouvais pas expliquer que sous mon bonnet il avait des oreilles de chat !
Bon, je devais me concentrer sur ma journée.
En fin de journée, Liselle me proposa de passer chez elle mais je lui dis que je devais réviser pour la prochaine interro de sciences, elle approuva. En réalité je devais chercher pourquoi ces oreilles étaient tombées sur ma tête. Je filais en quatrième vitesse dans ma maison pour voir si depuis ce matin, il y avait du changement sous mon bonnet.
Une fois montée dans la salle de bain, j’attendis un long moment pour enlever mon bonnet. Le cœur battant, n’osant pas ôter ce dernier de peur que ma tête soit gravement amochée ; je me laissai tombée sur le carrelage. Je fermai les yeux et repensai à toutes les choses qui s’étaient déroulées avant cet accident : mon arrivée, mes amis, ma fugue, la soirée… A force de penser, je me mis bêtement à pleurer. Pourquoi moi ? Pourquoi devais-je subir cet enfer ?
Bon, il était urgent de me ressaisir ! D’une traite, je me remis sur pieds et affrontais la glace…
Ah… quel soulagement. Par chance, mes fameuses oreilles n’avaient pas bronché d’un poil ! Brusquement la porte d’entée claqua. Je me pressai de remettre mon bonnet pour voir qui était cette personne. Je descendis donc les escaliers et par reflex, demanda qui était-ce. Personne ne répondit. Je posai donc une seconde fois ma question.
- C’est moi ! dit une voix féminine et à la fois familière.
- Maman ?
- Oui de quoi ?
- Euh… rien tu m’as surprise c’est tout.
Je remontai dans la salle de bain pour trouver quoi lui dire si elle apprenait que des oreilles de chat logeaient sur mon crane. J’angoissais. Finalement ma vie tournait à la catastrophe ! N’y avait-il pas un moyen pour arranger cela ? En tout cas, voir un médecin était impossible : il allait m’envoyer à l’asile ! Dieux, que la vie est compliquée… Quand mon père m’appela pour le dîner, je lui répondis que je n’avais pas faim. Cela était tout de même étrange -de ma pare- d’habitude, je ne me faisais pas prier deux fois pour aller manger. Ma journée n’avait décidément pas eu de sens… Je n’y comprenais plus rien. Bref, je descendis quand même.
- Tu manges ou tu ne manges pas ? Il faut savoir tout de même. Dit ma mère d’un air exaspérer.
- Non je ne mange pas. Je suis écœurée… Je dis cela sur un ton si mélancolique que mon père m’interrogea.
- Tu as des problèmes ? dit-il inquiet.
- Pas du tout. Je n’aie pas d’appétit rien de plus. Je passe chez Luc je n’en aie pas pour longtemps.
- Ne rentre pas trop tard ! dirent-ils en même temps.
Je montai pour chercher mon manteau et vérifiai que mon bonnet était bien en place. Je déambulai les escaliers sans saluer mes parents. J’avais inventé la visite chez Luc pour pouvoir sortir ; quoi que j’y ferai bien un petit tour… Quand je fus arrivée chez lui, je n’hésitai pas à toquer. J’avais hâte de voir son beau visage ! Je toquai une seconde fois ; il m’ouvrit la porte.
- Salut Lauren ! Que me vaut cette visite ? apparemment il était heureux de me voir surgir de nul pare.
- Coucou… Je te gêne ? Tu dois être en train de manger, non ?
- Oui mais ce n’est pas grave. Mes parents sont partis au cinéma, aller entre !
- Merci ! Ca te gêne si je n’enlève pas mon bonnet ?
- No problème.
Il me proposa de l’aider à finir sa pizza mais c’est avec un « non » à peine audible que je lui répondis. Après ça, nous nous sommes installés pour regarder la télé. L’émission ne m’intéressa pas beaucoup mais Luc me tenait compagnie. Il me proposa même de rester dormir chez lui ! Je couru vers mon sac et je pris mon portable pour appeler mes parents.
- Allô ? Lauren ?
- Oui c’est moi. Euh… Ça vous dérange si je passe la nuit chez Luc ?
- Si tu ne fait pas n’importe quoi c’est d’accord.
- Ok. Bye- bye !
C’est avec joie que j’annonçai à Luc la réponse de mes parents. Nous nous sommes couchés à onze heures : nous avions fait quatre parties de tarot… Quand Luc eu fini de disposer mes draps, je me blottissais à l’intérieur. Je fus la première à entamer la discussion.
« Dans la nuit »
Je fus réveillée par le bruit des voitures qui se garaient dans le lotissement. Je me levai pour aller aux toilettes. Un petit détail m’intrigua : d’habitude, je devais allumer la lumière pour voir dans le noir mais cette fois-ci, je voyais normalement ! Je ne rêvai pas ! Cela faisait-il parti de mon problème ? Y avait-il un rapport avec mes oreilles ?  Ma vie était décidément un cauchemar… Je me dirigeai vers le lit de Luc. Je voulais lui faire partager mon angoisse.
- Luc. Réveilles-toi ! Aller debout…
- Quoi ? Tu as un problème ?!
- Oui !! Je vois normalement alors qu’il fait nuit.
- Et alors ? Ce n’est pas la fin du monde… Bon, je me rendors.
- Ok… Désolée de t’avoir réveillé.
Visiblement, je devais affronter ça toute seule. J’avais peur. J’aurais tant aimé que d’autre personne soit dans mon cas ! Je m’assis sur mon matelas ; je voulais pleurer, évacuer mon chagrin. Je fini par m’endormir au bout d’une heure.
Quand le réveil de Luc sonna, je me rendis compte que celui-ci était déjà debout. J’aspirai une bouffée d’air pour bien commencer la journée. Je remémorai tout ce qui s’était passé depuis que j’avais rencontré Luc. Soudain, il entra dans la chambre.
- Salut ! Tu as bien dormis ?
- Très bien. Je ne t’ai pas trop embêté hier soir ?
- Non pas du tout ; ça arrive.
- Ok. Je me prépare et on va au lycée ?
- Tu ne déjeune pas ?
- Non, en ce moment je ne mange pas beaucoup…
- Tu n’as pas mangé hier soir. Mais si tu n’as pas faim du tout… Je ne vais pas te forcer.
Je lui fis un signe de tête « non, je n’aie pas faim. », il approuva. Une fois que je fus prête, nous allâmes au lycée. Sur le chemin, il me donna une barre chocolatée. Je la pris à contre cœur.

« Pendant le cours de français »
Luc me supplia des yeux pour que je mange ma barre au chocolat. Je finis par céder. Je fouillais dans mon sac aussi discrètement possible. Au moment où le prof regardait sa classe, je fis mine de chercher ma trousse. Quand la friandise me glissa entre les doigts, je m’empressai de l’ouvrir. Beurk ! Le chocolat avait fondu… Je fouillais une deuxième fois dans mon sac pour prendre un mouchoir : je devais m’essuie les doigts.
Plus tard dans la matinée, Marylou vint me parler.
- Coucou ça va ?
- Pas vraiment…
- Bah quoi t’as dormi chez Luc, tu devrais être heureuse non ?
- Ce n’est pas ça mon souci. Je ne me sens pas dans mon assiette !
- Oh… C’est vrai que tu es pâle. Tu n’as cas allé à l’infirmerie.
- Non ça va aller mieux.
Je parti au cours de géo. Je ne voulais pas évoquer le sujet de la maladie plus longtemps. Quand le cours commença, Liselle s’assis à mes côtés. Je remarquai qu'aujourd’hui, elle n’était pas d’humeur à papoter pendant tout le cours –moi non plus d’ailleurs- comme elle le faisait tout le temps. Cela m’intrigua beaucoup. Peut-être avait-elle le même souci que moi ? Non, elle n’approchera plus jamais un chat de sa vie : quand elle était petite, elle avait un chat ; il s’est enfui et depuis elle a peur que cela se reproduise. Je devais me concentrer sur ma leçon du jour. Apparemment, mon cours parlai des décalages horaires dans le monde –cela ne m’intéressai guère plus qu’une autre leçon- bien sur, je fus interroger sur celui de New-York. A la fin du cours, je partais rejoindre Luc et le reste de la bande. Aujourd’hui, tout le monde était là, même Benjamin qui avait pris l’habitude de sécher les cours –cela faisait longtemps que je ne l’avais pas croisé- je fus heureuse de le revoir parmi nous. Au bout d’une demi-heure, je remarquai que Liselle et Benji s’évitai ; bien sur je m’orientai vers Liselle pour avoir plus d’explication.
- Eh ! C’est tendu entre toi et Benjamin.
- Normal, on a rompu ! Tu n’étais pas au courant ?!! elle me dit cela avec tant de rage que je fus vexée.
- Très bien si tu le prends comme ça !...
- … attends !
- Laisse-moi tranquille ok ? j’appuyai tellement sur les mots, que j’eus l’impression de parler à un gosse.
Pendant le cours de maths, mon portable vibra. Luc m’envoyait des texto. Je lui répondais, pourvu que le prof ne me surprenne pas…
« Y a quoi entre Benji et Liselle ?
« Ils ont rompu. Le pire c’est qu’avec Liselle on s’est disputées à cause de ça ! »
« Mets-toi à sa place. Ce n’est pas facile… »
«  T’as déjà rompu ?!! » je croisai les doigts pour que sa réponse soit non.
« Non, pas pour le moment, et toi ? »
« Non. » ouf ! Je ne savais pas pourquoi, mais ça m’aurais embêté qu’il est déjà eu une petite amie. Si seulement je pouvais avoir ma chance…
« Trois heures plus tard »
Je me rivai sur mon portable pour envoyer un message à Liselle. Je voulais me faire pardonner. Après tout, c’était ma meilleure amie.
« Liselle,
Je tiens à m’excuser pour ce que je t’aie dit… Tu ne seras pas seule pour surmonter cette épreuve, c’est promis !

Lauren »

Un quart d’heure plus tard, elle me répondit qu’elle acceptait mes excuses !

4/Transformation :

Ma nuit se passa bien si ce n’est le fait que dans le noir, je voyais comme en plein jour…
Le lendemain, quand je m’assis sur ma couette, j’eu mal. Je regardai derrière moi. Quelle horreur ! Après les oreilles, une queue s’était installée ! Je tressaillis… Comment allais-je faire pour la cacher ? Allais-je devenir un chat ?! Je priais au plus profond de moi pour que cela n’arrive pas.
« Le lendemain, au lycée »
Quand Marylou vint vers moi, elle me tendit un mot. Elle m’expliqua que Luc tenais à ce que je le lise. Je fus tellement heureuse qu’il m’écrive, que j’arrachai la lettre de ses mains sans rien lui dire ! Je courais en salle d’étude pour pouvoir lire cette dernière. Quand je fus entrée dans la pièce, je vis Luc qui me faisait de grands gestes. Evidemment, je m’assis à côté de lui sans plus attendre. Une fois bien installée, je sortais le mot de ma poche.
« Lauren,
Depuis que je t’aie vue à la soirée, j’ai envie d’approfondir de plus en plus notre amitié… Je sais c’est idiot de te l’écrire mais sinon, je n’aurais jamais le courage de te le dire en face ! Bon, tout ça pour te dire que…
… que j’aimerais qu’on soit plus qu’amis.
Luc »
Je le regardai là, à mes côtés, à la fois fascinée et enchantée de ce qu’il m’avait écris. J’accepterai volontiers mais le problème c’est que je devenais un chat… Pourquoi ? Mais pourquoi cela m’arrivait pile au moment ou un garçon me demandait d’être plus que son amie. Surtout quand il me plait ! Je jetai un coup d’œil sur Luc ; apparemment, il n’avait pas remarqué que j’avais lu la lettre. Je l’observais attentivement. Lui, en occurrence, ne me prêtait aucune attention. Mais cela ne changeait pas ma vision des choses…
Ohhh !!! Une douleur horrible s’installa dans mon estomac : il faut dire que je n’avais pas l’habitude de ne rien manger du tout. Mais c’est tout de même bizarre, cela faisait en bon moment que le chat m’avait griffée, alors pourquoi la douleur ne commençait que maintenant ? Je n’y comprenais plus rien, mais rien du tout !

A la fin des cours, Luc vint vers moi :
- Ça va ?
- Non... je me sens faible.
- Hum, c’est bien ce que je me disais, se dit-il à lui-même.
- De quoi ? Tu peux répéter s’il te plait ?...
- Je t’observe depuis en certain temps et on dirait que tu vas de moins en moins bien.
- C’est… ce n’est pas complètement faux ! Ohhh !!! J’ai faim …
- Tu m’étonnes ! C’est normal. Tu veux quoi ?
- Heu… Aaaahhh !!!!!!!!! Je gémis tellement fort que tout le bâtiment fut alerté. Luc eut si peur qu’il me prit dans ses bras et m’emmena chez moi.

« Un quart d’heure plus tard »
Je continuais à hurler, à hurler sans relâche… Car ce n’était pas qu’à un endroit précis où j’avais mal mais au contraire, je souffrais de partout : il n’y avait pas une partie de mon corps qui ne m’était pas douloureuse !
Mon père cherchait un médecin et ma mère me tenait la main, me rassurait :
- Tout va bien se passer. Ne t’inquiète pas …
-Maman, toi, ne t’inquiète pas. Mais en fait, où est Luc ? demandai- je  inquiète.
- Il est en bas : avec ton père, me dit-elle, ils cherchent un docteur…
- Un docteur ?! Mais pourquoi ? Je n’ais rien de grave ! dis- je ahurie. Non, je ne veux pas…
Ma mère n’eut pas le temps de me répondre car à cet instant précis, Luc et mon père arrivèrent dans ma chambre. Ils  paraissaient dégoûtés. Mon père chuchota quelque chose à l’oreille de ma mère. Intriguée je demandai :
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Et bien… il n’y a aucun médecin disponible.
- Ce n’est pas grave… je vais bien. dis-je simplement, mais apparemment  cela ne plu pas à Luc.
- Non, tu ne vas pas bien ! Tu as failli faire un malaise et tu ne manges plus rien, dit-il énervé et à la fois nerveux, dit nous au moins ce qu’il t’arrive !
- Je ne sais pas, mentis-je, mais en revanche, je sais que je veux être tranquille et que je vais reprendre des forces petit à petit. Laissez-moi tranquille, dis-je sur un ton on ne peut plus calme.
Mes parents partirent, Luc en fit de même.

« Dans la soirée »
Cela faisait trois heures que j’étais seule. Je me roulais en boule dans mon lit, puis, je changeais de position et ainsi de suite… Ma douleur augmentait chaque minute mais je ne pouvais rien y faire.

A présent,  il était dix heures et quart. Le poignet où j’avais été griffée commença à me brûler terriblement.
D’un coup, je fus paralysée : mes jambes ne se pliaient plus, de même pour mes bras et je n’arrivais pas à ouvrir ma bouche pour crier ou exprimer ma douleur… Cela dura environ vingt minutes.
Brusquement, mon cœur s’arrêta. Je me sentis mourir petit à petit…

… Soudain, mon cœur se remis à battre comme jamais. Mes yeux recommençaient à voir comme en plain jour… et tout cessa.
Pendant une quinzaine de secondes, je revoyais toute ma vie défiler depuis le début (enfin, ce que je me souvenais tout du moins…).


5/Vérité :

Je restais immobile, les yeux ouverts. Je ne respirais pas. Ma transformation m’avait laissée pour morte...
Brusquement, en une fraction de seconde, je me remis à respirer. Je bougeais mes membres le plus progressivement possibles pour ne pas risquer de me faire mal. Je n’avais pas exactement compris ce qu’il m’arrivait. Tout c’était produit si rapidement !
Je m’assis. A cause d’un vulgaire chat, ma vie était devenue un véritable calvaire...
Je pris une profonde inspiration pour me détendre. Je me levais et me dirigeais vers mon miroir. Là, je vis que certaine choses avaient changée ou plutôt...
... évoluée. Mes pupilles étaient ovales et luisantes, mes traits étaient détendus et j’avais repris le poids que j’avais perdu en arrêtant de manger.
Qu’étais-je devenue ?! Un monstre ? Non, je ne serais pas sous forme humaine. Cela avait-il un rapport avec le chaton qui m’avait griffée ? Oui surement. Tout était en lien avec cet incident : les oreilles, la queue, les yeux qui voient dans le noir, le dégoût de la nourriture... Étais-je un chat ? Étais-je en train de muter en une espèce de félin démoniaque ?
Je ne pouvais répondre à ces questions mais il fallait que je parle de ma mutation à Luc.

« Dans la matinée »
Je descendis enfin de ma chambre. Décidé à affrontée les questions de mes parents et celles de Luc.
Comme je l’avais prédit, dès que je m’assis sur le canapé, ma mère accourut.
- Lauren ! Tu vas bien ? dit-elle avec des accents plein d’espoirs.
- Oui je vais bien. A vrai dire très bien, mentis-je, tu n’aurais pas quelque chose à manger ?
- Si ! bien sur que si. Que désires-tu ? dit-elle très protectrice.
- Un bol de céréales suffira.
- Très bien. J’arrive tout de suite !
Cette réflexion me fit rire. Cela faisait un bon bout de temps que ma mère n’était plus aux  petits soins avec moi... En vérité, elle avait toujours été très maternelle, mais depuis qu’elle enseignait la médecine, elle n’avait plus beaucoup de temps à me consacrer.
Quelques minutes plus tard, ma mère revint avec mon bol de céréales, une pomme et une tisane. Décidément elle en faisait toujours un peu trop...
- Maman, je n’aie pas besoin de tout ça !
Sans prendre compte de ce que je venais de dire, elle enchaîna derechef.
- Je suis si heureuse que tu es repris goût à la nourriture !
- Maman ! Tu as entendu ce que j’ai dit ?!
- Oui, mais je m’en fiche ! Tu dois manger, se rebiffa-t-elle, et tu n’as pas le choix...
- Très bien, tu as gagné.
Elle ne releva pas.
Après avoir avalé mes céréales, ma pomme et ma tisane ; je montais en quatrième vitesse pour m’habiller. Aujourd’hui, j’avais prévue de mettre un magnifique corsage rose, une jupe en jean, des ballerines et un bonnet. C’était parfait, il n’y avait rien a changé.
Je sortie de chez moi en me récapitulant tout ce que j’avais fais depuis l’instant où je m’étais réveillée. Visiblement, je n’avais rien oublié. Je respirais un bon coup pour m’encourager à faire le chemin jusqu'à Luc.
Je ne redoutais qu’une seule chose : qu’il me haïsse en apprenant ma mutation. Je ne pouvais rebrousser chemin ; il fallait que j’affronte la réalité en face...

La route me paraissait interminable. La peur, l’angoisse et la colère prenaient le dessus sur ma personnalité. Je n’arrivais pas à me contrôler... La haine que j’avais envers ce chaton était indéterminable !
J’essayais de me débarrasser de mon stress mais en vain. Il n’y avait que Luc qui pouvait stopper toutes souffrances. Luc et personne d’autre...
Quand je fus arrivée dans sa rue, la haine qui déchirait ma poitrine s’apaisa. Je savais que tout ça était psychologique, mais ça marchait.
Il fallait que je fasse encore une dizaine de mètre et j’étais arrivée. Je n’avais marché que pendant une vingtaine de minutes, et pourtant, il me semblait qu’une demi-journée s’était écoulée.

Au moment où je fus plantée sur le seuil de la maison, toutes mes émotions s’étaient volatilisées. Je n’éprouvais rien à part de la joie, du réconfort et de l’amour...
J’appuyais vigoureusement sur la sonnette qui se trouvait à côté de la poignée de porte.
La porte d’entrée s’ouvrit. Luc se trouvait derrière. Il m’accueille avec stupéfaction.
- Lauren, que fais-tu ici ? Tu vas mieux ?
Je n’eus pas le temps de répondre car il me coupa derechef.
- Allez entre ! Il commence à pleuvoir.
J’étouffais un « merci » et entrais. Je n’osais pas le contempler.
Il portait un T-shirt à manche coutres (ce qui faisait ressortir sa musculature), un jean usagé et des baskets en toile. Lui au contraire me reluqua longuement.
- Ça va de mieux en mieux. La preuve, je suis en état de sortir...
- Je vois ça. Tu as faim ?
- Oui... Pourrais-tu m’apporter un plat chaud s’il te plaît ?
- Bien sur. Je reviens dans une minute !
Je le regardais s’éloigné dans la cuisine. Le simple fait de le regarder me crispait de timidité.
J’observais les moindres recoins de la demeure. Je constatais qu’elle était ancienne : des piliers en marbre soutenaient le plafond. Dessus étaient gravées des feuilles de lierres teintées d’or. La couleur s’était quelque peu estompée, c’était d’ailleurs ce qui faisait leur charme. La maison regorgeait de tapis baroques. Il y aussi avait une cheminée en pierre. Les pièces étaient plus vastes les unes que les autres... D’après mes calculs, cette villa pouvait contenir plus de 300 invités !

Luc revint avec un plateau en argent. Il m’avait apporté un hamburger avec des frites, un yaourt à la pêche et un sorbet à la vanille.
Quand il me donna le plateau, il avait un grand sourire aux lèvres. Il s’assit à mes côtés et me regarda manger.
- Tu aimes ?
- Oui c’est délicieux. Tu n’aurais pas dû...
Il posa son index contre mes lèvres pour me faire taire. Je le regardai étonnée. Je craignais qu’il fasse quelque chose de gênant. Nos regards se croisèrent pendant une quinzaine de minutes. Heureusement, il ne fit rien. Enfin, il ne fit rien pour l’instant...
- Pour quelle raison es-tu venue chez moi ?
- Il fallait que je te dise quelque chose de très important...
- Je t’écoute.
Je pris mon inspiration et commençais.
- D’abord, il faut que tu me promettes que ta vision des choses à mon égard sur toi ne changera pas.
- Je te le promets !
- Très bien, alors voilà...
Je commençais à lui raconter ma vie au moment où j’avais emménagé à Paris. Cela dura à peu près une demi-heure. Puis vint le moment de cette fameuse soirée où nous nous étions rencontrés.
- ...A ce moment là, je suis sortie pour prendre l’air. Je me suis assise sur le trottoir. C’est là que j’ai entendu miauler...
Donc je suis allée sur la route pour tenter de sauver le chaton. Une fois que je l’avais pris dans mes bras, j’ai aperçu une voiture qui se dirigeait vers nous. Je me suis précipité sur le bord. Manque de chance, le chaton a paniqué. Il s’est débattu ; moi je ne voulais pas le lâcher pour ne pas qu’il reparte sur la route... J’ai trébuché, il m’a griffée au poignet et... c’est comme ça que je me suis vidée de mon sang. Le problème c’est que maintenant, les choses se sont, comment dire... quelque peu aggravées.
- Expliques toi.
- Je ne sais pas... Tu veux  vraiment savoir ?
- Oui ! Je suis impliqué maintenant...
Il prit ma main et l’embrassa. Son acte me fit rougir.

J’ôtais mon bonnet. Je fermais les yeux  pour ne pas voir sa réaction. La peur me regagnait à grands pats.  Je m’arrêtais de respirer. J’étais en état de choc...
- Mon dieu ! C’est quoi ça ?!
- Je fais une sorte de mutation en chat... C’est comme ça depuis qu’il m’a griffée ! Je n’y peux rien.
- Y a-t- il d’autres symptômes qui prouveraient ce que tu me dis ?
- Oui, regarde.
Je fis sortir ma queue de la jupe que je portais. La réaction de Luc fut agréable : il soupira puis me pris dans ses bras.
- Tu n’as vraiment pas de chance... Mais après tout, « Cat Woman » ça te vas bien !
- Tu... tu te fiches que je ne sois pas complètement humaine !
- C’est ce qui fait ton charme...
Je ne croyais pas à ce qu’il venait de dire ! A vrai dire, j’étais aux anges ! D’après ce que je venais d’entendre, je comprenais qu’il se fichait que je sois différente des autres...
 Il se leva et me fit signe de venir. Je le suivais. Nous montâmes à l’étage, il me fit visiter.
Quand nous fûmes arrivés dans sa chambre, il s’assit sur son lit. Je le rejoignis prudemment.
Il me prit dans ses bras et me posa sur ses genoux. Mon cœur battait à toute vitesse. Nos regards se croisèrent quelques instants, puis, je rougis et baissais les yeux.
Sa main gauche se posa sur mes hanches tandis que sa main droite caressait mes cheveux. Il murmura un « je t’aime » puis m’embrassa avec passion.

« Le lendemain »
J’ouvris lentement les yeux de peur que ça n’aie été qu’un rêve. Je regardais autour de moi : j’étais dans ma chambre. Luc m’avait raccompagné chez moi quelques heures après notre baiser.
Je sautais sur mes deux pieds et descendis pour déjeuner.
Mes parents étaient déjà partis. Je fouillais dans les placards en quête de nourriture quelconque. Je tombais enfin sur des pan-cakes fourrés au miel.
Une fois mon petit festin terminé, je retournais dans ma chambre pour m’habiller. Je décidais de mettre un débardeur gris, une chemise blanche, un jean slim et des converses.
Après m’être habillée, j’allais me brosser les dents et me coiffer.
Ces choses faites, je filais en cours.

6/Etre ou ne pas être manipulée ?

Quand je fus arrivée au lycée, j’aperçus Luc qui était assis sur un banc usé par le temps. Il me vit et vint vers moi. Il sourit, me prit par la taille et m’embrassa. Il me regarda puis m’embrassa une seconde fois.
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MessageSujet: Re: A demi moi...   A demi moi... EmptySam 27 Juil 2013 - 9:03
J'en suis enfin arrivée à bout ! Very Happy (Mais c'est moi ou le chapitre 6 n'est pas terminé ?)
Alors, dans l'ensemble, l'histoire est mignonne. "Mignonne" parce que l'idée est là, elle pourrait donner quelque chose de super bien, mais il y a certains détails qui me semblent inutiles. Enfin inutiles... Un peu superflus et/ou certains pourraient être plus approfondis. En fait, quand tu dis que tu as honte de présenter ce roman parce que l'écriture fait un peu "bébé", c'est vrai que personnellement, j'ai du mal à accrocher. Et ça compte beaucoup. Il y a certains dialogues dont on pourrait se passer, quelques passages qui mériteraient d'être étoffés et des ellipses ne seraient pas de refus quelques fois.
Aussi, ton prologue est bien mais banal. Tu pourrais rendre le lecteur curieux en faisant un tout petit passage sur le chat par exemple ; à ce moment-là, le lecteur se demanderait mais pourquoi on parle d'un chat, il se mettrait donc à lire pour essayer de comprendre.

Sinon, en rapport avec l'histoire elle-même et bien... J'ai crié quand Luc l'a embrassée parce que j'étais folle de joie et que ça, ça m'arrive tout le temps quand je lis un histoire. xD J'ai hâte de voir comment elle va gérer cette transformation et ce qu'elle va faire ! Ensuite, j'ose espérer en savoir plus sur Liselle & co, vu qu'ils ont été un peu éclipsés depuis l'arrivée de Luc le beau gosse. x)
Et sinon : quand elle criait, comment ses parents ont fait pour ne pas remarquer qu'elle avait des oreilles de chat ? Ils ont même pas pensé à lui enlever son bonnet ? A demi moi... 2663383005 
En tout cas, j'espère pouvoir lire la suite bientôt ! o/
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MessageSujet: Re: A demi moi...   A demi moi... EmptyDim 25 Aoû 2013 - 11:13
Merci beaucoup pour tes conseils et merci d'avoir prit le temps de lire le livre ! Non ce n'est pas toi, les chapitre 6 n'est pas fini... Pour l'instant je n'ai d'inspiration que pour un seul et unique roman : Océanicore, donc je verrais si je le continue ou pas.
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MessageSujet: Re: A demi moi...   A demi moi... EmptyLun 26 Aoû 2013 - 9:05
Je comprends. n_n Je m'en vais de ce pas le lire d'ailleurs. o/
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Lé@
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Localisation : Devant mon ordi !

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MessageSujet: Re: A demi moi...   A demi moi... EmptyLun 26 Aoû 2013 - 9:11
D'accord alors bonne lecture !
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MessageSujet: Re: A demi moi...   A demi moi... Empty
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A demi moi...

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