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Sujet: Re: Intruder Mer 3 Juil 2013 - 14:19
Voici mon chapitre 5, la première partie car sinon ce serait trop long. Donnez moi vos avis, n'hésitez pas.
Intruder
Chapitre 5 Partie une.
J’avais un pressentiment. Un mauvais pressentiment. J’avais l’impression d’être tombé dans un trou, un tourbillon infernal qui ne cesse de m’entrainer chaque jour plus bas. Cela faisait plus d’une semaine que nous marchions sans répits, j’étais affaiblie par les heures de marche et par les jours sans nourriture et sans eau. Chaque jour j'avais la cruel envie de baisser les bras, mais je me reprenais, il ne fallait pas laisser tomber si proche du but.
J’étais apeurée, je ne sais pourquoi. J’avais peur que de nouveau un malheur arrive, j’avais si peur de les perdre. J’ai l’impression d’être la pire des égoïstes en disant cela. Je suis trop possessive… Nous marchions depuis des heures lorsque subitement, Orient se mit à gémir. J’accourrai vers lui, ainsi qu’Alfa. Je vis là, implanté dans sa peau une seringue rouge vif. Je relevai la tête vers Alfa, affolée. Les hommes étaient là.
Alfa fit volte face, deux hommes armés de fusils nous visaient. Aussitôt, ils me visaient moi. Je fermais les yeux, souffrante. J’étais touchée. Touchée à la patte. Je sentais le liquide pénétrer dans mon corps. J’entendis Alfa gémir à son tour, ne pouvant bouger. Je perdis connaissance.
Je me réveillais enfin, des courbatures pleins le corps et couverte de bleus. Ma patte était encore plus douloureuse que sur le moment même de la piqure. Je tentai de bouger, mais en vint. J’étais enchaînée. J’entendais des voix qui semblaient proche. Quelques secousses me faisaient reprendre doucement connaissance, étant toujours somnolente.
Je ne savais plus où j’étais, j’ouvrais légèrement les yeux. J’étais apparemment enfermée, je ne savais toujours pas où. J’apercevais trois petits trous percée dans le bois qui me tenait prisonnière. Je tentais de regarder à travers, j’aperçu le ciel limpide, ainsi que de la fumée noire…
Je tentai alors de comprendre la tournure que les choses prenaient. Plus rien n’avaient de sens. Que devais-je faire à cet instant ? Soudain, les secousses s’arrêtèrent. Je ne comprenais plus rien, tout avaient perdu son sens. Plus rien ne me semblait concret. Devenais-je folle ? Ma vie devait-elle se terminée ainsi ? Après tout, je dois suivre mon destin… Je me souvenais de ces paroles dites à Orient lors de notre rencontre « J’irai là ou on m’emmènera. ». Etais-ce là mon point d’arrivée ? Impossible. Je sentais que l’on soulevait ma prison. Je failli reperdre connaissance, mais je résistai. On posa la caisse à terre, je sentais le choque. On ouvrit alors le dessus, la luminosité m’éblouit.
« Eh, il c’est déjà réveillé celui-ci ! Interpella un homme, me jetant un regard inquiet. - Comment ça ? La piqure était sensée faire effet deux jours ! Fais-moi voir. »
Un deuxième homme fit son apparition et m’observa longuement.
« Bon, on va laisser la caisse dans la cage et le détacher. Il faudra vite partir, dit alors le même homme. Pourtant cela ne fait qu’une journée que nous étions en route pour la France… »
Il poussa la cage, je la sentais glisser sur le sol. Il détacha mes chaines, puis partirent tout deux en courant, tandis que je restai couché, somnolente. J’entendis le bruit d’un grillage derrière moi, qui me fit sursauter et me sortit de ma profonde somnolence. Je tentai de me relever, tenant à peine sur mes quatre pattes. En vint, j’essayai de tenir debout.
Après un moment, je réussi à reprendre mon équilibre. J’observai alors aux alentours, apercevant un grillage, me tenant prisonnière. Ainsi que de la végétation mais peu, ne ressemblant sur aucuns points à mon habitat naturel. Et Orient et Alfa ? Ou étaient-ils ? Je me mis à paniquer. Déjà que je ne savais pas où moi-même j’étais, je ne savais pas où eux ils se trouvaient… Je savais bien que je ne les retrouverai pas ici…
J’entendais des voix, et je sentais des regards se poser sur moi. Des humains, petits comme grands, me scrutaient. Je me sentais mal à l’aise, je cherchais un coin tranquille. De grosses pierres étaient disposées de manière à laisser un passage un peu plus loin dans la cage ou l’on pouvait se coucher sans être vus. J’allai donc exploré ce passage, je passais tout juste sous les pierres blanches.
Je me couchai dessous, n’apercevant plus les hommes qui m’observaient un peu avant. Je me reposai un moment, voulant reprendre des forces. J’étais tracassée, j’avais peur de ne pas les retrouver. Je me sentais si mal sans eux.
Je ne parvenais pas à m’endormir. Certainement trop perturbée de me retrouver seule et d’en plus ne plus être dans mon habitat naturel.
Dernière édition par Mayrine le Mar 9 Juil 2013 - 13:21, édité 5 fois
Joy
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Sujet: Re: Intruder Mer 3 Juil 2013 - 16:18
L'histoire prend une nouvelle tournure, je veux toujours et encore la suite! Surtout que là, c'est que la première partie, ça s'arrête en plein milieu c'est crueeel ! /poutre/ Sinon... Vivement la suite! o/
Ah oui et j'ai remarqué quelques petites choses : [quote=Mayrine]Chaque jour envie de baisser les bras[/quote] Un verbe a été oublié! Oh et puis, pour aider au cas où avec les fautes d'orthographe, voici quelques sites qui sont pas mal : ► Pour la conjugaison ► BonPatron, ce site n'a plus sa réputation à faire, il est simple d'utilisation et est toujours utile!
Voili voilou, Joy attend la suite de Intruder.
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Sujet: Re: Intruder Mer 3 Juil 2013 - 18:07
C'est fait exprès si je m'arrête en plein milieu, haha.
Ah oui, merci je n'avais même pas remarqué. >< Je vais corriger.
Merci, ça m'aidera sûrement, car niveau conjugaison, c'est là où j'ai le plus de mal... Même si c'est souvent des fautes d'inattention.
Enfin, merci. J'espère terminer la suite et fin minimum vendredi.
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Sujet: Re: Intruder Jeu 4 Juil 2013 - 14:47
Voici la deuxième partie, très courte. Mais bon, j'ai fais deux parties pour bien que l'on distingue les deux histoires différentes. Car il y a un changement de situation.
Enfin, je vous laisse lire ça par vous même.
Intruder
Chapitre 5 Partie deux.
Les deux hommes arrivèrent, soulevant une caisse en bois, même que celle ou j’étais tenue prisonnière. Ils semblaient à bout, épuisés. Etait-ce Orient, ou bien Alfa ? L’espoir me revint alors. Ils ouvrirent la caisse, surveillant leurs alentours. Je vis une crinière dépasser, une crinière rousse… Ce n’était pas eux. Je perdis alors tout espoir de les revoir un jour.
Je les vis détacher les chaînes de celui-ci. L’animal se releva, les deux hommes prirent leurs distances. L’animal en question était un lion… Alors comme cela, ces hommes sans pitiés avaient l’intention de m’accoupler avec cette créature ? Hors de question, je ne tomberai pas dans leur jeu.
Je m’abstenais dans mon coin, ne voulant pas me livrer aux pattes de ce lion. A ce moment même, j’aurais voulu être avec mes deux amis. Ils n’étaient jamais là lorsque j’avais besoin d’eux. Et pourtant, c’était jusqu’ici l’une des seule fois où j’avais grandement besoin de leur aide.
J’entendis les pas du lion se rapprocher. Il avait un pas lourd, que j’aurais pu reconnaître entre mille ; Eléone. Pourquoi fallait-il que je tombe sur lui ? Je m’attendais alors au pire, avec lui on pouvait s’attendre à tout et cela n’annonçait rien de bon. J’étais sur mes gardes, prête à réagir.
Subitement, je le vis apparaître. Je lui sautais au cou, faisant refaire surface mes instincts de chasseuse. Il s’écroula sur le sol, l’air ahuri. Je me relevai, restant tout de même sur mes gardes. Il tenta de se relever, mais perdit l’équilibre plusieurs fois, se succédant.
« Toi ! J’aurais dû m’en douter, réagi-t-il subitement. - Quoi, tu es surpris ? Dis-moi, j’ai la faible impression que tu t’es affaiblie ces derniers temps, raillai-je sadiquement. - Tu ne payes rien pour attendre. »
Je fis volte-face, lui tournant le dos. Il m’exaspérait et croyez-moi ou non, je me vengerai de ce qu’il a fait subir à notre peuple, bien que je n’en fasse officiellement plus partie. Je repris mes esprits et partie, le laissant à terre. Je n’allais pas tenir longtemps s’il restait ici. Il fallait que je trouve un moyen de sortir.
Dernière édition par Mayrine le Mar 9 Juil 2013 - 13:23, édité 3 fois
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Sujet: Re: Intruder Jeu 4 Juil 2013 - 21:10
En effet, retournement de situation! Le chapitre 5 est décidément bien rempli et on attend sans aucun doute avec impatience la suite.
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Sujet: Re: Intruder Ven 5 Juil 2013 - 15:24
J'écrirais la suite demain.
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Sujet: Re: Intruder Sam 6 Juil 2013 - 10:36
Chapitre 6 est enfin là !
Intruder
Chapitre 6
Je me réveillais suite à une courte nuit de sommeil. On apercevait déjà les quelques rayons de soleil, illuminant le ciel morose, faisant ressortir ma mélancolie. Je n’arrivais pas à pleurer, je n’arrivais pas à faire sortir les larmes de mon corps, bien que ma tristesse s’amplifie. Etre enfermé entre quatre murs grillagés n’était pas jovial. A un tel point que je ne trouvais pas le courage de me lever.
Je supposais qu’Eléone n’était pas encore éveillé. Je pris mon courage à deux mains et me relevai, faillant perdre l’équilibre. Je regardai aux alentours, plutôt calme. J’entendais quelques bruissements, venant sans doute des cages voisines.
J’étais traumatisée par tous ces évènements passés la veille. Surtout le fait de savoir qu’il y avait peu d’espoir que je retrouve mes deux amis… Les humains ne nous avaient encore rien donnés à manger, tandis que mon ventre criait famine depuis plusieurs heures, même jours.
Je m’assis posément, près du grillage, attendant la quelconque visite d’un humain qui voudrait bien nous nourrir. Bien que les chances soient faibles.
Je ne pouvais tenir sans aucune nourriture. Ma faim avait tout de même des limites.
Quelques heures plus tard, j’entendis les bâillements d’Eléone, me faisant sortir de mes sombres pensées. Des humains passaient et repassaient devant la cage, nous jetant un simple coup d’œil avant de passer leur chemin. Je n’entendais qu’un mot sortir de leur bouche, se répétant continuellement dans ma tête : zoo. Que signifiait ce mot ? Un mot inconnu d’après mes connaissances. J’avais beau chercher, il ne me disait rien qui vaille.
Soudainement, un homme arriva, une bassine à la main. Il entre-ouvrit la porte grillagée et balança sans grande importance quelques morceaux de chairs. Je me jetais sur ceux-ci, les reniflant avant de m’empiffrer des quelques bouts.
Eléone me stoppa net, m’en prenant quelques uns avant que je ne les engloutisse tous, je lui jetais un regard méprisant avant de reprendre mon action précédente.
Ma faim apaisée, j’avais désormais soif. Décidément rien n’allait pour le mieux. Des enfants humains passaient et repassaient devant l’enclos. Ils secouaient le grillage en hurlant à tu tête : « Eh oh ! Les lions, réveillés vous, vous n’êtes pas drôles ! » Ou bien « Ils sont moches et pas gentils. » Bref, des choses dans ce genre là.
Si je pouvais leur en mettre une, je l’aurais fait depuis longtemps. Ils n’avaient aucun respect pour les animaux, ne nous laissaient dormir tranquille... Une horreur. Un nouvel enfant arriva devant l’enclos et se stoppa. Il semblait jeune et immature. Il cria alors, comme tous les autres :
« Eh le lion, viens ! Mais viens ! Maman, il ne veut pas venir. J’les aime pas ! »
Je m’avançai vers le grillage, exaspérée. Je me mis sur mes pattes arrière, m’équilibrant en m’appuyant contre la porte grillagée. Je lui rugissais à la gueule, prise de colère et espérant le faire fuir le plus loin possible. Le jeune homme recula, l’air apeuré. Je me remettais sur mes quatre pattes, fière de lui avoir fait peur. Sa mère l’attrapa par le bras et l’emporta loin de l’enclos en ruminant quelques paroles incompréhensible.
Je m’assis près du grillage, observant les alentours. J’entendais alors un rugissement. Je le reconnu à l’instant même ou je l’entendis. C’était sans aucun doute Alfa qui m’interpellait. Alors je repris espoir, ils étaient encore là. Du moins lui y était. J’avais tellement l’envie de les retrouver, que ma force revint. Je me sentais plus puissante, prête à enfin sortir d’ici. Je rugissais à mon tour, lui faisant comprendre que j'avais entendu son appelle. J’inspectais mes alentours. J’eu une idée.
Je me précipitai dans un coin de l’enclos, montant sur un rocher assez haut. Je n’avais qu’une chance de sortir d’ici, si je ne réussissais pas s’en était fini de moi. Etant sur le rocher, je m’apprêtais à sauter, prenant mon courage à deux mains. Je prenais de l’élan sur mes pattes arrière et sautais…
Je failli percutée le grillage, qui m’érafla seulement la peau. Je retombai sur le dos, faillant perdre connaissance en subissant l’énorme choque. Je valsai sur le côté, essayant de me stopper.
Voilà ma vengeance contre Eléone, il allait rester enfermé ici toute son existence.
J’étais hors d’haleine, cherchant à me relever. Autour de moi se trouvaient que des cages grillagées ou entourées de verre.
Je reniflai le sol, cherchant une piste pour le retrouver. Par chance, je voyais sa cage, non loin de celle où j’étais. Je l’avais repérer car Alfa attendait dedans, je le voyais. Je me précipitai vers celle-ci. Les hommes hurlaient, étaient affolée en me voyant. J’essayais de me faire discrète, mais difficilement. Alfa me vit alors, il rugissait, je l’entendais dire joyeusement : « Orient ! Orient, elle est là, elle est en vie ! ».
Je fus soulagée, Orient était lui aussi en vie. Je le voyais apparaître au côté d’Alfa, semblant lui aussi soufflé un bon coup, étant soulagé. J’arrivais vers l’enclos, essoufflée. Il ne restait plus qu’à les faire sortir et malheureusement la cage n’était pas disposée pareille.
« Comment allez-vous faire pour sortir ? Demandai-je en pleine réflexion. - Je sais. Nous on ne peut pas le faire de là ou on est, mais les hommes le font bien, alors tu peux réussir. - Quoi ? Dis-moi vite, il n’y a pas de temps à perdre. - Là, il y a une sorte de serrure. Regarde, il faut faire pivoter la barre et la tirer sur ta droite. »
Je regardai la serrure, réfléchissant à ce qu’il venait de me dire. Il y avait bien une barre en fer, je tentais de la faire pivoter, difficile avec nos pattes velues. Un homme arriva affolée. Je l’entendais crier derrière moi.
« Mais, qu’est-ce qu’il fait lui ! Le grand filet, vite ! Il nous faut des seringues, ou un gaz soporifique, dépêchez-vous ! »
Je ne comprenais pas ces paroles, mais je paniquais. Je savais que si je n’allais pas plus vite, un malheur arriverait. J’essayais en vint de pivoter le fer. Après quelques minutes d’essais, la barre pivota.
« Tire là maintenant, vite ! M’indiqua Alfa, d’une voix inquiète. »
Je la tirai vers la droite, mais ma patte glissait à chaque nouvel essai. Un homme arriva un fusil à la main, ma panique s’amplifia. Je tirai de toutes mes forces, avant d’enfin y arriver.
Alfa et Orient poussèrent la grille précipitamment, on se mit à courir le plus vite possible pour échapper aux seringues et au gaz soporifique. Un gigantesque portail se dressa devant nous, ouvert. Nous le passâmes sans nous stopper.
Nous arrivâmes alors dans un endroit peuplé d’humains. De grandes bâtisses en bétons entouraient l’endroit.
Dernière édition par Mayrine le Mar 9 Juil 2013 - 13:24, édité 1 fois
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Sujet: Re: Intruder Dim 7 Juil 2013 - 15:33
Juste pour vous faire plaisir, je le met tout de suite, mais je voulais attendre demain...
Chapitre 7, action !
Intruder
Chapitre 7
Nous galopions tous les trois à vive allure, dévalant les moindres pentes et esquivant les moindres obstacles qui se trouvaient sur notre chemin. J’étais hors d’haleine, mais ne m’arrêtais pas, quelques soient les circonstances. Je reprenais une bouffée d’air frais avant de percutée un passant, qui tomba à terre. Je me reconcentrais, sans me soucier de lui, sur ma trajectoire. Je suivais Alfa qui nous menait, sans contester. Je me concentrais juste sur lui et la route à suivre. Nous étions sans doute perdus, nous le savions, mais il ne fallait pas s’arrêter tant que nous n’étions pas à l’abri des dangers.
Notre allure commençait à ralentir. Nous croisions toute sorte d’humains, plus terrifiants les uns que les autres. Sur nos abords se trouvaient des bâtisses, bordés par de fins trottoirs. Au milieu d’entre eux, là où nous courrions, une route goudronnée. La chaleur était tellement abondante et désagréable que le goudron nous brûlait les pattes au moindre effleurement.
Alfa prit alors une rude courbe, je failli déraper mais je me rééquilibrais à l’aide de mes griffes. Nous finîmes par arrivée dans un grand parc verdoyant où se trouvait peu de monde. Nous interrompîmes notre course ici, et nous calâmes assis contre un chêne, épuisés. Alfa regarda aux alentours, vérifiant certainement que personnes ne nous suivaient.
Je tentai de reprendre une respiration constante, mais j’étais essoufflée par cette course poursuite quelque peu endurante. Ma respiration finit par se calmer au bout de deux longues minutes. Alfa semblait pensif, il inspectait les lieux et était aux aguets.
J’étais assoiffée, encore pire que dans la matinée. Malgré ma faim apaisée, je ne me sentais pas bien. La fatigue et la déshydratation ne me faisait pas bon effet. Mon ventre me paraissait noué, mais je ne savais pourquoi. Nous étions à l’abri du danger, personne ne nous voyait. Il n’y avait donc aucune raison de s’inquiéter.
Orient semblai inquiet. Je le fixai, surveillant à ses alentours, vérifiant qu’il ne soit pas en danger. Les avoir perdu deux fois de suite m’avaient bien suffi. Je ne me sentais pas de les perdre une troisième fois. Enfin, j’appréhendais car on dit toujours ; jamais deux sans trois…
Je commençais à somnoler, mais Alfa me réveillant en sursaut, je tentai alors de ne pas me rendormir, malgré mon épuisement. Orient restai coucher entre nous deux, tandis qu’Alfa restai sur ses gardes. Je comprenais parfaitement qu’il veuille surveiller notre planque, mais de là à ne même pas nous laisser nous reposer quelques minutes…
Un bruit retenti alors, semblant proche. Je redressai mes oreilles, tentant d’identifier le bruitage. Alfa se mit tout à coup sur ses gardes, mais restai pensif. Soudain on perçu une ombre se rapprochant. Je ne distinguais pas réellement la forme. Orient se cala contre moi, tentant de se rassurer.
« C’est quoi ça ? Chuchota-t-il. - Je ne sais pas. Chut, finis-je par répondre. »
Soudain l’énergumène apparut face à nous. Il était imposant et couvert de plume marron. Un oiseau. Plus précisément un aigle. Je l’observai, tentant de ne pas bouger.
« Vous faites quoi dans mon parc vous ? Demanda l’étranger d’une voix féminine. L’étrangère. - Euh… Ben, je ne sais pas vraiment, rétorquai-je. - Ah oui, je vois tu as l’air vraiment sûre, railla-t-elle. »
Alfa tenta de se calmer, mais je sentais que les battements de son cœur accéléraient. Il soupira :
« Dites, vous ne connaissez pas l’Afrique ? On voudrait rentrer chez nous. - On ait en France mon coco, ça m’étonnerai que tu arrive à rentrer chez toi. Et puis, les félins comme vous trois n’on rien à faire ici. - On est sortit d’un… zoo, il me semble que ça se nomme comme ça. »
Elle semblait songeuse. Je tentai alors d’en savoir plus à son propos :
« Tu te nommes comment ? - Jeanne. Et vous trois, c’est comment ? - Moi c’est Orianne, voici Alfa, et le petit c’est Orient. - Alfa ? C’est sympa comme prénom. »
Il ne réagi pas.
Il fallait que l’on trouve un moyen de sortir de cette ville. Peut-être connaissais-t-elle la solution, c’était un oiseau, elle volait, donc elle saurait certainement nous dire. Elle avait certainement déjà survolée la terre entière. Elle nous saurait donc d’une grande aide pour la suite.
« Tu pourrais nous aider à ce qu’on rentre chez nous ? - En quel honneur ? - Hum. L’honneur de nous rendre heureux ? proposai-je, pas très sûre de moi. - Mouai, ça me va. Mais je préviens juste, ici on est à Toulouse. En gros, vous êtes à douze mille trois cent cinquante kilomètres de votre pays natal. Ça vous va quand même ? - On fera de notre mieux pour rentrer chez nous. »
Je voyais Alfa, restant bloquer sur le nombre de kilomètres qu’il nous faudrait parcourir. Jeanne semblait quand à elle joyeuse. Elle n’avait pas l’air d’être trop compliqué, et semblait du moins courageuse. Je ne pris même pas la peine de lui demander par où nous allions aller, qu’elle se mit à survoler le parc dans notre direction opposée, en nous faisant signe de la suivre.
Je ne sais pas où elle nous emmenait, mais nous la suivions sans contester ses ordre ni la direction qu’elle nous imposait.
Dernière édition par Mayrine le Mar 9 Juil 2013 - 13:25, édité 1 fois
Zouue
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Sujet: Re: Intruder Dim 7 Juil 2013 - 16:18
C'est toujours aussi bon
mais par contre ici « Je ne me sentais pas de les perdre une troisième fois. » il manquerait pas un mot par hasard? & dans les chapitres précédents, fait attention, tu fais souvent allusion à des mains, les félins n'ont que des pattes. :3
J'attend la suite avec impatience
Mayrine
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Sujet: Re: Intruder Dim 7 Juil 2013 - 16:27
Zouue a écrit:
mais par contre ici « Je ne me sentais pas de les perdre une troisième fois. » il manquerait pas un mot par hasard?
Ah, non il ne me semble pas... x)
Ah bon, j'ai mis mains ? Je vais changer.
J'espère être vite inspirée pour le chapitre 8 alors.
Cosmic
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Sujet: Re: Intruder Dim 7 Juil 2013 - 22:53
Histoire originale. Du moins à mes yeux, c'est la première fois que je lis une histoire où les protagonistes ne sont pas des êtres humains. C'est un point de vue intéressant. Le vocabulaire est assez riche et les champs lexicaux bien utilisés. En clair, ça se lit tout seul et c'est fluide dans l'ensemble. Ta bête noire reste essentiellement la conjugaison mais les fautes, ça peut se corriger A suivre au prochain chapitre ^^
Ariess
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Sujet: Re: Intruder Lun 8 Juil 2013 - 0:01
J'aime beaucoup ton style Rare d'écrire comme ça à onze ans En tout cas continue, j'ai très envie de savoir la suite ! *-*
Les chapitres sont trop courts à mon goût mais tout est subjectif xD Ensuite comme cela t'a été dit attention aux fautes
Bonne continuation
Mayrine
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Sujet: Re: Intruder Lun 8 Juil 2013 - 0:18
Merci Ariess ! C'est vrai que j'essaye souvent d'écrire des chapitres plus long, mais j'ai vraiment du mal...
Mon plus gros point faible est bel et bien la conjugaison, j'ai jamais eu de bonne note en conjugaison en cours de français...
Joy
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Sujet: Re: Intruder Lun 8 Juil 2013 - 8:25
Hello ! o/ Alors ton histoire, je l'aime beaucoup ça ne change pas. ;)Il y a juste une chose qui a retenu mon attention :
Citation :
Nous finîmes par arrivée dans un grand parc verdoyant où se trouvait peu de monde. Nous interrompîmes notre course ici [...].
Ce n'est pas ici qu'il faut mettre mais là. Ici est à utiliser dans le discours direct. Dans un récit au passé, on utilise donc là. C'est pareil pour les mots aujourd'hui, maintenant,... on les remplace par ce jour-là, à ce moment-là, etc.
Sinon, pour le développement de ton histoire, je trouve que les deux chapitres précédant le septième (le dernier), avaient énormément d'action comparé à ceux du début. La pause qu'offre le dernier chapitre permet de laisser tes félins souffler et nous avec. (Enfin après ça c'est moi qui compatis tout le temps, ça reste donc un avis subjectif.)
Mayrine
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Sujet: Re: Intruder Lun 8 Juil 2013 - 9:30
Ah oui, merci, je corrigerai tout à l'heure. En plus Cosmic m'a corrigé mon texte, donc je ferais en même temps.
Et merci ! C'est vrai que c'est quand même plus accrocheur quand il y a de l'action. Enfin, ça dépend des livres...
Mayrine
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Sujet: Re: Intruder Mar 9 Juil 2013 - 12:53
Le chapitre 8 est enfin arriver ! Le voici :
Intruder
Chapitre 8
Nous parcourions la ville de Toulouse, empruntant des ruelles peu fréquentées du centre-ville, tentant d’échapper aux yeux des humains. Jeanne nous précédait. Orient avait, à ce moment-là, du mal à nous suivre, je tentai de ralentir mon rythme pour revenir à ses côtés. Quant à Alfa, il suivait Jeanne de près. Orient grimaçait de douleur, je lui lançai un regard inquiet, espérant qu’il n’y ait rien de grave.
« Qu’est-ce qui ne va pas ? Lui demandai-je prise d’inquiétude. - Rien, ne t’inquiète pas, c’est la fatigue, annonça-t-il hors d’haleine. » Je lui accordai un regard approbateur, ainsi que de la compassion, tandis que nous tracions notre route, suivant toujours les étroites ruelles dallées de pierres jaunâtres.
Nous accédions alors à une grande place. Nous nous arrêtâmes avant de pénétrer sur celle-ci. Elle était bondée d’humains, enfants comme adultes. Recouverte de dalles blanches jaunis par le temps. Quelques arbres étaient plantés aux abords de la place, illuminant le paysage lugubre. Les habitats étaient construits de briques rouges, « Une tradition à Toulouse, nous avait confié Jeanne. ».
Pour ce qui est du ciel, il était nuageux. Aucuns rayons ne le parcouraient. Il en restait morose. Tout de fois, aux abords des nuages, on percevait une infime touche de luminosité rosée.
L’impasse finit par se dégager peu à peu des humains qui la peuplaient précédemment. Ils se dirigeaient tous vers une seconde place, se trouvant un peu plus loin vers l’horizon, où s’installait un marcher. Nous en profitions alors pour traverser la chaussée, afin de rejoindre une étroite sente de terre. Nous courions sans arrêts, échappant aux yeux des humains. La sente nous guida droit vers une prairie dont l’herbe ne poussait qu’à certains endroits.
Nous nous engagions donc sur ce bout de terrain. Quelques bruyères poussaient sur celui-ci. Apparemment, personne ne s’aventurait dans cet endroit délabré. Ca pouvait se comprendre… Mais nous n’avions pas réellement le choix.
Certains corbeaux venaient picorer les quelques graines qui n’avaient sûrement pas réussi à germer par le manque d’eau et par cette terre peu nourrissante.
L’herbe était desséchée à certain endroit. A l’orée du champ, une route de terre traçait un chemin vertigineux et semblable à un étroit talus.
Notre lassitude se faisait ressentir dans nos pas lourds et hésitants. Nous étions à quelques mètres de sortir de la prairie, tandis que la fatigue rongeait nos muscles.
« Il commence à être tard, ce serait bien de reprendre des forces pour demain, insinuai-je, tentant d’être persuasive. - Tu rigoles, le crépuscule vient tout juste de se montrer, énonça Jeanne. »
Je laissai paraitre une faible moue sur mon visage. Ma fatigue ne faisait que s’amplifier à chaque nouveau pas. Orient me scrutait, certainement impatient de dormir.
« Moi je ne continuerais pas ainsi, Orient et moi sommes bien trop fatigués pour continuer notre chemin, annonçai-je aux deux autres. - Bien, alors dormons. Mais demain, levé tôt à l’aube ! rétorqua Alfa. »
J’expirai, soulagée de pouvoir enfin apaisée ma fatigue. Nous trouvâmes un peu plus loin, à l’orée d’une petite forêt un coin tranquille. Nous étions protégés par un rocher imposant. Nous nous couchâmes donc derrière celui-ci. Orient s’était installé à mes côtés, fermant déjà ses paupières.
Je tentai de dormir, mais quelque chose me tracassait. Surement le fait d’être loin de mon pays natal… J’étais pourtant exténuer par ses heures de marches et de courses poursuites épuisantes.
Le crépuscule disparaissait peu à peu, laissant place à la nuit. Le ciel noir était constellé d’étoiles. Je commençais à somnoler, ayant du mal à garder mes yeux ouverts. Je finis par m’endormis au bout d’un certain temps d’épuisement.
Une douce brise soufflait sur mes tempes. La fraicheur du vent était agréable pour un réveil. L’aube venait de se lever, mais je n’avais pas le courage de me relever. C’était la première fois depuis que nous avions quitté l’Afrique que mon sommeil était si satisfaisant. Je m’étirai dans un moment de bâillement, n’étant pas tout à fait éveillée. Cette nuit m’avait réellement vivifiée.
Alfa dormait encore paisiblement, ainsi que Jeanne, s’étant installée à ces côtés. Ce rapprochement ne me plaisait pas vraiment, mais il fallait faire avec si nous voulions rentrer chez nous.
Je repris un peu de courage et me levai, atteignant le sommet du rocher. Le vent frappa mon visage. J’observai l’horizon, les rayons de soleil le parcouraient et tintaient le ciel d’une couleur rosée. Je me retournais, voulant réveiller Orient pour ne pas qu’il manque ce spectacle.
Je m’en allais donc derrière le rocher, espérant le trouver couché. Mais pour la seconde fois depuis que je le connaissais, il n’y était pas. Je me mis à rire nerveusement, balayant le paysage des yeux.
« Orient, ne me refait pas ça… Chuchotai-je anxieuse. »
Une nouvelle fois, aucune réponse ne me parvenait. Ma panique refit surface, mais cette fois, c’était bien réel. Orient avait disparu.
Je réveillai Alfa en sursaut, lui expliquant la situation. Il sembla lui aussi prit de panique. Il réveilla Jeanne à son tour. Je fouillai les moindres recoins, espérant encore le retrouver.
Alfa inspectait ses alentours. Mon ventre restait noué, pire qu’avant. Je retournai vers la prairie, scrutant le paysage. Je ne le trouvai nulle part. Je ne savais plus où chercher, je ne savais pas où j’allais le retrouver, ni si j’allais le retrouver un jour.
« Jeanne, vole plus haut et dit moi si tu l’aperçoit quelque part ! Lui ordonnai-je. » Elle acquiesça et vola un peu plus haut. Je la voyais qui était aux aguets, cherchant Orient du mieux qu’elle le pouvait. Elle hocha la tête, voulant me faire comprendre qu’elle ne le voyait pas. Elle redescendit vers nous et se posa sur le sol à mes côtés.
Je restai nerveuse, à un tel point que je ne su faire le moindre mouvement. Mes membres restaient bloqués. Mon rythme cardiaque s’accéléra. Il n’était plus là et il ne serait sûrement plus jamais là.
Je m’en voulais de ne pas avoir été réveillé lorsqu’il était parti. Mais je n’y pouvais plus rien.
« Je ne continuerai pas sans lui, affirmai-je, sûre de moi. »
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Sujet: Re: Intruder Mar 9 Juil 2013 - 14:15
Alors, comme d'habitude, je viens donner mon avis. Je t'avoue qu'au début, je me disais que c'était étrange que personne ne vienne chercher trois félins en liberté et je pensais que mon avis serait sceptique cette fois-ci. (C'est pas comme si c'était des chatons les dits félins...) Mais finalement, ton chapitre est loin de me décevoir comme d'habitude et nous donne toujours envie de savoir la suite ! (Et puis la dernière phrase, 'y pas mieux comme fin de chapitre. )
Mayrine
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Sujet: Re: Intruder Mar 9 Juil 2013 - 14:19
Merci ! Ben normalement, on sait que les humains les cherches car au début du chapitre 7 les responsables du zoo les poursuive, mais ils réussissent à les semer. Enfin, merci de ton commentaire ! Ça me fait toujours plaisir.
Mayrine
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Sujet: Re: Intruder Mer 10 Juil 2013 - 21:58
J'ai trouvé une photo de léopard qui ressemble parfaitement à mon Orient. Enfin du moins comment je l'imagine.
La voici :
Il est trop chouuu.
Joy
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Sujet: Re: Intruder Jeu 11 Juil 2013 - 10:41
Attends, je réexplique : je me demandais comment ça se faisait que personne ne les remarque. ^^ Parce qu'ils ne sont pas petits ces félins.
Han ! Le léopard est trop chou !
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Sujet: Re: Intruder Jeu 11 Juil 2013 - 10:55
Oui, ils se font très discrets. *-*
Il est chou hein ? x3
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Sujet: Re: Intruder Dim 14 Juil 2013 - 13:33
Voici le fameux chapitre 9, tant attendu ! En espèrant qu'il vous plaira.
Intruder
Chapitre 9
Alfa me regardait abasourdi. J’étais sur de moi, et ne comptai aucunement continuer sans lui, ni réfléchir à cette décision définitive. Je le chercherai autant de temps qu’il le faudra. Jeanne s’approcha de moi. Elle me frotta le dos amicalement voulant certainement me réconforter.
Mes yeux s’emplirent de larmes. Ma vue se floutait, ayant les paupières humidifiées. Je succombai à ma tristesse et m’effondrais sur le sol découvert de végétation, fondant en larmes. Plus rien ne me paraissait concret, j’étais désorienter. Je ne savais plus réellement quoi en penser.
« On le retrouvera, je te le promets… Me jura Alfa. »
J’essuyai mes larmes piteusement. Il s’assit posément sur le rocher, pensif. Il fallait absolument que je retrouve Orient, cela en devenait un besoin, une obsession. J’allais proposer une solution, mais plus je la tournai dans ma tête plus elle me semblait stupide.
Soudain, des voix semblant proche retentir. Malheureusement des voix d’humains. Deux humains. Ils se parlaient l’un à l’autre :
« Mickael, écoute ça. Apparemment un lion, un guépard et un léopard se seraient échapper du zoo, c’est ce qu’il déclare sur le premier article du journal. Ca fait la une à la presse. Ce matin nous apprenons la lourde nouvelle, trois félins ce sont échapper du zoo de Toulouse. Pour l’instant le corps d’aucune victime n’a été retrouvé. Les responsables du zoo ainsi que la gendarmerie de Toulouse sont à leur recherche. L’enquête est ouverte. Tu le crois ça ? Il faut être vraiment stupide pour laisser s’échapper des bestioles pareilles ! - Ouais, c’est fou tout de même, c’est gros ces bêtes là. On peu pas les loupés. Et puis, qui sais où elles sont à cette heure-ci. »
Nous nous aplatîmes à terre. Ils semblaient se rapprocher de notre cachette. Je jetai un faible coup d’œil dans leur direction. Ils nous tournaient le dos, mais n’étaient pas si proche que je le croyais. Je susurrais alors à mes deux camarades :
« Il faut partir d’ici, et vite. Venez. »
Je me faufilais dans la forêt qui bordait le rocher. Ils me suivirent sans hésitez, jetant un dernier regard à leur arrière.
Les rayons du soleil perçaient les branches des arbres feuillus, le sol recouvert de feuilles mortes. Les oiseaux gazouillaient, posé tranquillement sur leur nid haut perché. Deux trois herbes hautes poussaient aux abords des troncs. Les feuilles cédaient sous nos pas.
« Ne faites pas de bruit, ils risqueraient de nous entendre… Affirmai-je. - Qu’est-ce que l’on peut faire ? Demanda Jeanne. »
Moi-même ne savais pas quoi lui répondre. Je me mis à courir dans la forêt esquivant les arbres et les hautes herbes. Les deux autres me suivaient de près. Arrivés vers un petit ruisseau, je me stoppai. Son eau fluide laissait apparaître de petits galets couvert de mousse et d’algues microscopique qui s’étaient agglomérées sur ceux-ci.
« Il faut absolument reprendre des forces. Buvez, ça vous calera un peu… Leur proposai-je. »
Je me désaltérai de l’eau du ruisseau. Ma gorge se réhydrata peu à peu, totalement sèche précédemment. Mon appétit revint. Alfa et Jeanne firent de même, buvant l’eau potable.
Mon attention fut attirée par un craquement de brindille. Je dressai mes oreilles et me mis aux aguets. Un nouveau bruissement retenti. Je faisais signe aux autres de ne pas bouger. C’est peut-être notre repas… songeai-je impatiente. Mon odora détecta une odeur appétissante. Je m’aplatis au sol et rampa. Alfa et Jeanne s’accroupir derrière moi pour ne pas faire fuir le concerné. Je m’apprêtai à sauter lorsque je vu un lion. Non, pas lui, pas encore ! Eléone se retourna et sursauta en nous voyant.
« Ce n’est pas vrai, qu’ai-je fais pour mériter ça ? Marmonnai-je. - Ne me pose pas la question, rétorqua-t-il froidement. »
Des regards interloqués se posèrent sur moi.
« Tu le connais ? Me demanda Alfa intrigué. - Oui, c’est le mâle qui dominait mon ancien territoire. Il était lui aussi enfermer au zoo avec moi. - Ah, je comprends mieux. »
Alfa me prit par sa patte et me tira derrière un arbre. Eléone et Jeanne nous scrutaient. Il me chuchota à l’oreille posément :
« Il faut l’emmener avec nous. - Quoi ? Tu te fiches de moi là ? Il ne nous servira à rien, contestai-je. - Mais si. C’est soit il vient, et nous aurons plus de chance de retrouver ton fils, soit il ne vient pas, et nous ne le retrouverons certainement pas. »
Mon fils ? Il venait d’affirmer qu’Orient était mon fils. Un frisson parcouru mes membres. Orient n’était que mon meilleur ami. Et puis, je ne voyais absolument pas l’utilité de prendre Eléone avec nous. Il ne ferait qu’empirer les choses, et les humains nous apercevraient encore plus que ces jours-ci.
« Il vient avec nous, point barre, je ne te laisse pas le choix. »
Je n’eu le temps de contester son ordre qu’il s’éloigna, rejoignant les autres. Je soupirai, une moue sur mon visage. Je les rejoignis à mon tour, perdant le sourire, ainsi que mon espoir.
Alfa expliqua à Eléone la raison pour laquelle il devait nous accompagné. Il contestait l'avis d'Alfa, mais finis par acquiescer, après plusieurs minutes de mal entente. Lui aussi soupira, ne sachant quoi dire au guépard. Jeanne se présenta elle-même au mâle. Il sembla bien s’entendre avec cette dernière. Tandis que je restais fermée dans mon coin, réticente.
Alfa ouvrit la marche. Nous continuâmes à traverser la forêt, passant par d’étroite et vigoureuse sente de terre. A notre droite, une grande pente recouverte de fougères et de hautes herbes. Nous finîmes par arriver vers la sortie de la forêt.
« Jeanne, le ruisseau que l’on a passé, c’était lequel ? Demandai-je intriguée. - Le ruisseau de Sourette. Là il faut aller vers Carcassonne. »
J’acquiesçai d’un hochement de tête. Je ne me rendais pas bien compte de la distance parcouru jusqu’à maintenant. Ni de là où nous nous trouvions.
Eléone suivait Jeanne de près, tandis que je fermais la marche, prenant mes distances. Je ne faisais pas confiance à Eléone. Cela me paraissait beaucoup trop facile pour lui, comme pour nous. Ca en était presque bizarre.
Alfa se stoppa, il inspecta nos alentours, surveillant qu’aucuns humains ne nous voient, avant de regarder ou menait la sortit de la forêt.
« Jeanne, on doit aller où maintenant ? Demanda-t-il. - Donc, si je me souviens bien, cette forêt s’appelle la Forêt de Sagnebaude. Il faudra faire attention, il y a beaucoup de passage par ici. Je cherche comment faire pour passer… Laisser moi réfléchir. - Prend ton temps… Affirmai-je. »
La forêt s’ouvrait sur une grande autoroute. J’imaginai le pire. Les humains peuplaient la chaussée avec leurs engins pollueurs. Ils klaxonnaient, avançaient, s’énervaient. On les entendait grommeler, attendant qu’un simple passage se dégage pour tenter de s’y faufiler.
Jeanne semblait avoir trouvé un moyen de passer. Elle s’apprêta à nous l’annoncer, lorsque deux humains se jetèrent sur nous. Ils nous attrapâmes dans de grands filets aux mailles fines. Les deux hommes nous endormirent.
Dernière édition par Mayrine le Lun 22 Juil 2013 - 21:03, édité 4 fois
Joy
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Sujet: Re: Intruder Dim 14 Juil 2013 - 14:06
Aaaaaah ! Ça peut pas finir comme ça ! Je veux dire le chapitre hein. « Ton fils ». Alfa a besoin de lunettes. /poutre/ Il n'empêche que j'aime toujours autant Intruder alors continue comme ça (je veux revoir Orient moi).
Mayrine
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Sujet: Re: Intruder Dim 14 Juil 2013 - 14:12
Merci Joy ! Oui, Alfa a trop cru. x3
Tu le reverras Orient, t'inquiètes pas. :3
Cosmic
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Sujet: Re: Intruder Lun 15 Juil 2013 - 21:02
Mayrine a écrit:
-Ne me pose pas la question, affirma-t-il. [...] « Il vient avec nous, point barre, je ne te laisse pas le choix, affirma-t-il. »
J'ai remarqué que tu n'utilisais pas le verbe affirmer comme il fallait, ce n'est pas une formule bateau comme dit-il. Il faut que tu trouves un mot qui convienne mieux à la situation, au ton du personnage.
Après, dans l'ensemble, on note un ralentissement de l'action à part à la fin, ce qui s'explique par leur fuite hésitante, ils ne savent pas trop où ils vont, guidés par le sens de l'orientation approximatif de Jeanne. Ce rythme tombe donc très bien pour donner le ton. Tu me diras que c'est une remarque assez subtile parce-qu'on ne s'en rend pas compte mais c'est selon moi le genre de détail invisible qui donne un plus.