Coucou Rosa ! J'ai enfin écrit le texte que tu m'as demandé ! Bonne lecture !
Do not panic...
La faible lueur du crépuscule illuminait à peine la ruelle. Le soleil se couchait de plus en plus tôt ces derniers temps ; et des faits surnaturels se produisaient très fréquemment. La petite ville de ColdRoss était peu fréquentée, mais cela n’empêchait pas le surhumain de s’y installer.
Je donnais un coup sec dans un caillou qui se trouvait à mes pieds, tout en repensant aux paroles de notre professeur.
- Sortez vite ! Rentrez dans vos maisons et restez-y...
Il avait prononcé ces mots avec tant d’horreur dans les yeux qu’il nous avait transmis sa peur. Personne n’avait vraiment compris ce qu’il se passait mais personne n’avait rien dit pour autant.
Depuis quelques temps, tout le monde se méfiait d’autrui et il était rare que des gens s’aventurent dans une autre propriété que la leur. Les anciens avaient en quelque sorte prédis cette anomalie. Je les avais aussi surpris en train de raconter qu’ils avaient vus les fondateurs de la ville ; des hommes de 1783.
Tout cela était très étrange... Je ne savais pas qui ou quoi croire. Toutes ces choses intrigantes devenaient oppressantes, mais que pouvais-je faire ? Fallait-il que j’agisse pour changer cela ?
La ville était déjà plongée dans l’obscurité. Un courant gelé traversa mon corps. Brusquement, je sentis que ce n’était plus la gravité qui me maintenait sur Terre mais des forces mystiques. Je tressaillis. Mon sang ne fit qu’un quart de tour dans mes veines. Je ne pouvais plus bouger, mon corps était cloué au sol, j’étais paralysée.
Soudain, tout s’arrêta net. Je fus libérée de cette gravité inhumaine. Je fus prise d’une soudaine adrénaline ; je me mis à courir le plus vite possible pour gagner mon logis où je me sentais en sécurité.
J’arrivais enfin sur le seuil de ma demeure, hors d’haleine. Je regardais de chaque côtés pour vérifier que personnes ne m’épiais. La porte était entrouverte. Instinctivement, m’approchait pour saisir la poignée, cette dernière se referma sur elle-même, me laissant hors de ma maison.
Par chance, les murs étaient principalement constitués de pierres et de ronces. Je décidais donc d’escalader les remparts de cet habitat. Les creux des parois étaient les seuls prises pour réussir à grimper jusqu’à la fenêtre de ma chambre.
Quand je fus arrivée à destination, je constatais avec épuisement que la vitre était coincée. Mon estomac se noua et l’angoisse commença à me dominer. Je tentais de me détendre mais en vain. Une larme de peur et d’énervement roula sur ma joue rougie par l’effort. Je soufflais un coup pour me ressaisir.
Je grimpais un peu plus haut pour atterrir sur les tuiles qui recouvraient le toit. Me positionnant à quatre pattes sur la toiture, j’essayais de trouver mon équilibre. J’arrivais devant mon velux qui donnait sur mon lit. Un sourire se dessina sur mon visage quand j’aperçus que ce dernier était ouvert.
Je poussais la vitre avec entrain. Celui-ci s’ouvrit sans difficulté. Je sautais avec agilité sur ma couette. La couverture glissa et je tombais maladroitement sur le parquet ciré. Ma tête se cogna contre la structure du lit. J’étouffais un cri de douleur. Je me relevais tout en tâtant mon crâne ; heureusement, je ne saignais pas.
Subitement, un hurlement d’effroi retentit dans la maison. Mon cœur battait la chamade. Le cri se fit entendre une seconde fois ce qui me fit pâlir. Des chuchotements raisonnèrent et les portes claquèrent.
Je me retournais, désorientée. C’est avec horreur que je découvris une femme qui s’imposait devant moi. Elle était translucide et ses cheveux étaient d’une blancheur incomparable. Des restes de cadavres décomposés grouillaient sous ses ongles. Son corps flottait dans l’air. Ses yeux étaient d’un rouge cramoisis qui rappelait la couleur des prunelles d’un vampire assoiffé. Dans sa main gauche elle tenait une feuille à l’ancienne où étaient inscrits les noms des victimes qu’elle avait faite. Elle retira la broche qui maintenait ses cheveux en chignons. Ses cheveux tombèrent sur ses hanches, elle me saisit le poignet et coupa mes veines avec sa pince. J’étais incapable d’emmètre un son, comme si la peur avait incendié mes cordes vocales. La terreur m’immobilisait.
Cette fois, ce fus la carotide qu’elle me coupa. Un sourire narquois s’afficha sur son faciès. Elle plissa les yeux avec arrogance les rouvrit à nouveau. Elle s’éloigna de moi, restant tout de même très près, trop près...
Elle leva ses yeux au ciel et se mit à parler de sa voix glaçante.
- Tu sais, le monde dans lequel tu crois et vivre est totalement différent de ce que tu pourrais imaginer...
Elle finit sa phrase et sans aucune compassion, se jeta sur moi...
Au fait, je ne sais pas si tu as lu mon roman Océanicore. Si tu n'as pas le temps de le lire je comprendrais, en tout cas, si tu as le temps, tu pourras me dire comment tu l'as trouvé ?